Blog du Crif - Eric Zemmour, le "Juif utile"

12 Octobre 2021 | 511 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

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Opinion

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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"Juifs utiles" était le nom donné par le nabot à moustache aux Juifs détenus dans les camps qui pouvaient encore travailler jusqu’à l’épuisement total et ainsi servir la cause du Reich.

Entre le 20 décembre 1963 et le 19 août 1965 eut lieu le procès de Francfort, aussi connu sous le nom de "Second procès d'Auschwitz."

On y jugea 22 SS ayant pris part aux "Selektionen" lors de l’arrivée des déportés, et par la suite, sur des détenus en fonction de leur aptitude à poursuivre ou non leurs travaux forcés.

Dans le cadre du procès, environ 360 témoins dont 210 rescapés furent entendus.

Les accusés, soit se murèrent dans le silence, soit affirmèrent qu’ils étaient étrangers à tous les meurtres commis dans le camp, soit n’en avaient pas connaissance.

Mais le fait est que le juge Fritz Bauer – lui-même ancien déporté – était en possession de documents implacablement compromettants, dont certains signés de la main des accusés.

Mais c’était sans compter sans les insoupçonnables ressources du grand ténor du barreau allemand chargé de défendre les criminels.

Son argument fut le suivant (et il vaut son pesant de cacahuètes) :

Dans la mesure où ces SS procédaient à des sélections, il en résulte qu’ils épargnaient à certains la chambre à gaz. Ce faisant, ils se mettaient en travers du projet hitlérien de la Solution finale, puisqu’ils épargnaient des centaines de Juifs.

Sauf qu’il est de notoriété publique que l’espérance de vie d’un esclave à Auschwitz était en moyenne de trois mois…

Il va de soi que cette grosse Valda ne fut pas avalée par les juges.

Lors de son procès, Pétain fut défendu par Jacques Isorni, lequel par-delà ses convictions politiques, fut probablement un des plus grands ténors du Barreau français.

Quand on entend Eric Zemmour, on se prend à se demander comment Jacques Isorni n’a pas cru bon de porter à la décharge de son client le fait qu’il avait permis à 75% des Juifs de France d’être épargnés !

En voilà un argument qu’il aurait été très bon !

Seulement voilà ! On était en juillet 1945 et au lendemain immédiat de la découverte de l’horreur ça aurait pu faire très mauvais genre.

Mais aujourd’hui, nous sommes 80 ans plus tard, et comme a chanté un poète « le sang sèche vite en entrant dans l’Histoire. »

Il est probable que si le Zemmour avait éructé ses insanités il y a seulement 40 ans, il aurait soulevé d’horreur la France entière et des associations d’anciens déportés (juifs et non juifs) l’auraient traîné en justice.

Avec toutes les monstruosités qu’il a fulminées (dont certaines lui ont valu les rigueurs de la justice) le fondateur du FN n’a jamais osé éructer que Pétain a sauvé des juifs.

Il en a rêvé, Zemmour l’a fait.

Voilà ce qu’on appelle un "juif utile".

 

Schlomoh Brodowicz

 

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