Blog du Crif - Commémoration des attentats de l'Hyper Cacher à Sarcelles

09 Janvier 2023 | 295 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

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Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Opinion

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Le Crif, représenté par Ariel Amar et René Taïeb, était présent à la cérémonie de commémoration des attentats de l’Hyper Cacher, et à la Mémoire de Yohan Cohen, à Sarcelles le 8 janvier 2023. Ci-dessous le discours prononcé par Ariel Amar à cette occasion.

 

"Chère famille Cohen, 

Chère famille Hattab, 

Chère Madame Rosa Bittoun, 

Monsieur le Sous-préfet,

Madame l’Ambassadrice,

Monsieur le Député,

Monsieur le Maire,

Monsieur le Grand-Rabbin,

Monsieur le Président du Consistoire central de France,

Madame la Conseillère régionale,

Monsieur le délégué du CRIF,

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs,

 

Voilà déjà huit ans que je me suis rendu Porte de Vincennes dès la prise d’otage à l’Hyper Cacher.

Voilà déjà huit ans que Yohan Cohen, Yoav Hattab, Philippe Braham et François-Michel Saada Z’L, ont été assassinés parce que Juifs, parce qu’Israël, parce que républicains, parce qu’amalgames et parce que n’importe quoi.

Voilà déjà huit ans que je vous ai accompagné aux obsèques à Givat Shaul, à Jérusalem.

J’ai observé votre dignité et votre souffrance, sachez que votre souffrance est aussi la nôtre, toujours aussi présente.

Leur Mémoire restera à jamais gravée dans nos cœurs et dans l’Histoire de France.

Aujourd’hui en France et en Europe l’antisémitisme gagne du terrain, l’antisionisme fait des ravages.

La parole antisémite se décomplexe, elle se libère, elle tue.

Dans bien des milieux, en France, le simple fait d'être désigné comme Juif, nous colle une cible dans le dos.

Pire encore, des « irresponsables politiques », n’hésitent pas à importer des conflits et des causes qui les dépassent et dont ils ont une méconnaissance totale.

Les raccourcis et les amalgames sont leur fonds de commerce.

Peu leur importe l’exacerbation de la tension sociétale ici en France, les conséquences sont désastreuses.

On vient chercher des Juifs chez eux, je pense bien-sûr à Mireille Knoll, à Sarah Halimi, et je pense également aux enfants qu’on est venu tuer à Toulouse dans leur école.

Cela fait mal à dire, mais aujourd’hui en France des Juifs ont peur parce qu’ils sont nés Juifs.

C’est tout simplement insupportable !

La parole du Crif a toujours été pondérée, réfléchie, clairvoyante et avant-gardiste.

On nous traite de paranoïaques, nous le sommes peut-être un peu, mais nous avons toutes les raisons de l’être.

Savez-vous que dans les écoles juives ici en France, les enfants qui passeront leur bac, cette année, n’auront jamais connu l’insouciance en arrivant à l’école ou à la synagogue, sans protection militaire ou policière,  ̶  imaginez le traumatisme !

Les Juifs ne sont pas les seules cibles, dès la séquence d’attentats qui a frappé la France les 7, 8 et 9 janvier 2015 nous avions clairement compris que les Juifs ne seraient désormais plus les seules cibles du terrorisme islamiste.

Le terrorisme est aveugle, chaque citoyen est désormais une cible, tous les attentats qui ont suivi depuis nous le prouvent ; le Bataclan, la Promenade des Anglais, Magnanville, Saint-Étienne du Rouvray, la Basilique de Nice, Samuel Paty… la liste est trop longue pour que je puisse tous les citer dans le temps qui m’est imparti.

Pour autant, nous ne perdrons ni notre Humanité, ni notre désir de fraternité.

Les commémorations demeurent essentielles, car il faut rappeler la mémoire de nos disparus mais c’est aussi, une injonction qui nous est faite pour poursuivre le combat, en travaillant, tous ensemble, à ce que ces drames ne se reproduisent plus, en travaillant, tous ensemble, pour faire société.

Les pouvoirs publics ont déjà beaucoup fait et nous voulons croire qu’ils feront plus encore.

Pour notre part nous faisons preuve de résilience et nous continuerons, à nous projeter un avenir en France, en développant des projets comme les centres du judaïsme qui fleurissent à Paris, à Levallois, à Boulogne, et ailleurs en France.

J’en profite pour saluer M. René Taieb du comité directeur du Crif qui ne ménage pas ses efforts pour aider et dynamiser le tissu associatif et communautaire dans le Val-d’Oise.

Sachez qu’au Crif nous continuerons sans relâche à lutter contre toutes les formes d’antisémitisme et d’antisionisme tant qu’il y aura, en France, des Juifs qui seront obligés de raser les murs pour se sentir en sécurité.

Nous le devons aux victimes, nous le devons à leur famille et nous le devons à la France."

Ariel Amar 

Découvrez l'intégralité du discours d'Ariel Amar en vidéo

À lire aussi : Sarcelles a rendu hommage à Yohan Cohen, première victime d'Amedy Coulibaly à l'Hyper Cacher

 

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