Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 11 jours du conflit russo-ukrainien

07 Mars 2022 | 353 vue(s)
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Actualité

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Opinion

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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Il y a 11 jours, démarrait au cœur de l’Europe un conflit dont la violence et l’intensité nous ont pris tous de court. Il y a 11 jours éclatait une véritable Guerre menée par la Russie contre son voisin l’Ukraine. Depuis 11 jours, chacun se pose la question de savoir jusqu’où peut aller cet embrasement et qui pourrait arrêter Poutine ? Qui pouvait imaginer voir des colonnes de blindés déferler sur l’Ukraine et des bombardements dignes de la seconde guerre mondiale frapper le cœur des villes ?

Qui pouvait imaginer au cœur de l’Europe, un pays être envahi par un État voisin ? Qui enfin pouvait s’attendre à des bombardements à proximité d’une centrale nucléaire ? À toutes ces questions existe une réponse : il est difficile d’arrêter la folie démoniaque d’un dictateur lorsqu’il décide de provoquer le monde.

Bien que la réaction internationale grandisse graduellement avec l’établissement de sanctions fortes, les effets n’ont encore que peu d’influence sur le dirigeant russe. Celui-ci poursuit son action et menace même d’utiliser l’arme nucléaire.

Depuis 11 jours, le bras de fer est de plus en plus sérieux et ne laisse personne indifférent tant la menace est grande.

Depuis 11 jours, comme lors des conflits que l’on imaginait d’un temps passé, des millions de civils quittent leur pays, leur ville, leur village, leur maison et se lancent dans une fuite désespérée sur les routes dans l’espoir d’échapper à la mort. Qui aurait imaginé qu’en 2022, en Europe, des images dramatiques d’une population déracinée soit d’actualité ?

Qui aurait pensé voir les images d’un peuple courageux, qui face à l’agresseur se prépare à résister et à se battre contre l’envahisseur qui l’assiège ?

Ces images ne doivent et ne peuvent nous laisser sans réaction ! Évidemment, la chose militaire n’est pas de notre ressort et nous ne pouvons qu’espérer et souhaiter que toutes les actions entreprises par nos dirigeants portent leurs fruits au plus vite car chaque jour est un jour de trop pour les victimes qui souffrent et un jour de plus pour l’agresseur du Kremlin.

Par contre montrons-nous tous solidaires des exilés en agissant afin qu’ils ne se sentent pas seuls et abandonnés.

Ces actions de solidarité ont commencé et je vous invite tous à les soutenir.

Le FSJU prend sa place dans ce travail important aux côtés des Habad et d’autres organisations humanitaires, la Croix-Rouge française, le Secours populaire, Sauveteurs sans Frontières …

Cherchons l’efficacité et continuons à manifester pour que nos voix unies soient les voix des millions d’hommes, de femmes et d’enfants qui sont aujourd’hui sur les routes.

 

Gil Taïeb