Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean-Pierre Allali - Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras, de Jean-Pierre Gattégno

02 Mai 2018 | 180 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Les aventures de l'infortuné marrane Juan de Figueras, de Jean-Pierre Gattégno*

En fait d’aventures, ce sont plutôt les mésaventures du héros, que nous conte, avec truculence, Jean-Pierre Gattégno.

Juan de Figueras est né à Séville, au temps du règne de Philippe III. Fils d’Alvaro de Figueras, honorable négociant et de dona Elvira, il a deux frères, Rafael et Ignacio et deux sœurs, Carmen et Rosita. Sans oublier l’oncle Leonardo. Juan est un Marrane depuis de nombreuses générations, mais il ne le sait pas. Comme il ne sait pas ce qui se passe dans la chambre secrète dont l’accès lui est interdit.

Juan se sent tellement chrétien qu’il se sent une vocation à devenir prêtre. Qu’à cela ne tienne. Sans lui demander son avis, Alvaro l’inscrit au Collège du Saint-Sacrifice de la Rédemption de Valence. Il a treize ans et le voilà obligé de quitter sa famille pour un destin inconnu à dos de mule en compagnie du fidèle serviteur de la famille, Filogeno. Avant son départ, sa mère lui passe autour du cou un médaillon en forme d’étoile de David. Pour Juan, les ennuis commencent. Le voyage est éprouvant et, à l’arrivée, le Collège ressemble plutôt à un bouge qu’à un établissement d’enseignement religieux. Quant au père supérieur, Sebastian de la Moraleja, il se révélera être un fieffé coquin. Spolié, violenté, obligé à des pratiques homosexuelles, Juan choisit la fuite. Dès lors, il va aller de rencontres interlopes en amitiés douteuses : Hermano le fourbe qui le forcera à mendier, Leoncio, l’expert en judaïsme, Don Salluste, l’énigmatique, Julian del Campesino, l’impuissant et sa femme, Conception, qui fera de Juanito son esclave sexuel, Don Gormas qui en fera son coursier, Pepe, l’acrobate du jeu de bonneteau et bien d’autres.

Juan finira un jour par retrouver sa ville natale, hélas dévastée par l’Inquisition. Ses parents ont disparu. Sont-ils morts, ont-ils rejoint Salonique, la nouvelle Jérusalem ?

Des développements intéressants sont consacrés aux Musulmans, qui, à l’instar des Juifs furent obligés d’embrasser le christianisme, les Mudéjares et aux Marranes inversés, de vrais Chrétiens, simulant, par intérêt, un judaïsme de façade.

Un roman vivant et captivant

Jean-Pierre Allali

(*)Éditions de l’Antilope. Janvier 2018. 448 pages. 22 €