La chronique (pas très casher) de Raphaela - Pessah 2.0

07 Avril 2020 | 359 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Actualité

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

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Opinion
Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pessah 2.0

 

Quand je me revois, la semaine avant le confinement, en train de prier de tout mon cœur pour que mon patron m’annonce qu’il allait faire Pessah et que la boîte serait bel et bien fermée ce jour-là, je me dis que j’ai peut-être prié un peu trop fort.

Mais, nous y voilà. La sortie d’Égypte c’est demain, et nous ne nous sommes jamais sentis plus "prisonniers" qu’aujourd’hui. Nous n’avons pas encore dépassé le nombre de jours réglementaires d’errance dans le désert et je me demande comment faisaient nos ancêtres pour garder le moral sans Whatsapp. Bon, eux, au moins, ils étaient tous ensemble.

À ce stade du confinement, même la perspective de rester assise quatre heures et demie à table dans l’attente d’un aliment autre que du raifort sur son lit de matza, coincée entre mon cousin rabbin et mon cousin qui se prend pour un rabbin, ressemble à un doux rêve. Bien entendu, la suggestion de faire le Seder sur Zoom est apparue au détour d’un Kiddoush sur Zoom, mais c’est au-dessus de mes forces. Le Seder virtuel pourrait alors durer autant de temps que le confinement lui-même, un comble.

 

Pessah pendant le confinement, une plaie 2.0

Mais, heureusement, pour se donner le courage d’affronter cette plaie 2.0 qu’est Pessah pendant le confinement, il reste… les boulettes de Mamie ! Après avoir scrupuleusement noté la recette, il me reste à dégoter les ingrédients. Un bon substitut d’Affikomane, qu’évidemment – à moins de devenir schizophrène dans la journée – j’aurai beaucoup de mal à réaliser seule, dans mon appart parisien. Je trouve donc le "Kasher Kingdom" le plus proche, et à moi la chasse à la graisse d’oie et autres ingrédients extraordinaires pour quelqu’un dont l’aliment de base sont les pâtes sauce tomate.

En parcourant les allées tout en dévisageant tous ceux qui s’approchent un peu trop de moi, je me dis que n’empêche, tout ça ne serait pas arrivé si le monde entier était juif orthodoxe. Déjà, on mangerait casher. Eh oui, le poulet c’est peut-être un peu moins funky que le pangolin mais visiblement, c’est plus comestible ! Quand tu constates que manger des insectes était jusque là une épreuve de Koh Lanta, et que maintenant c’est un plat à la mode, tu te dis qu’on est mal barrés. Même constat côté effets positifs du confinement. On nous parle de baisse du taux de pollution et que partout "la nature reprend ses droits", mais, a priori, ce ne sont pas les juifs hassidiques qui déforestent la moitié de la terre pour avoir un sapin à Noël ou qui font du 4X4 le samedi après-midi… A priori.

Une fois chez moi avec mes courses - et après une longue réflexion sur le style de perruque que j’adopterai une fois devenue religieuse - je me motive à préparer un semblant de Pessah, histoire que cette nuit soit réellement un peu différente des autres nuits. Playlist du Prince d’Égypte en fond sonore, Hagada virtuelle, me voilà partie pour un Seder plus ou moins casher mais qui aura eu le mérite d’exister. Finalement, le seul précepte que je respecterai à fond sera celui des quatre coupes de vin !

En pensant à ces quatre coupes, je songe aussi aux enfants de la Hagada et à leurs quatre questions, et je me dis qu’au moins, le Seder de cette année permettra d’upgrader la qualité de mes propres quatre questions du moment, à savoir :

1) Est-ce que je me douche aujourd’hui ? 2) Si oui, est-ce que je m’habille ? 3) Quelle série Netflix ? 4) Mais d’ailleurs Netflix ou Amazon Prime ?