La chronique (pas très casher) de Raphaela - Pessah 2.0

07 Avril 2020 | 359 vue(s)
Catégorie(s) :
France

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

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Actualité
"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Pages

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pessah 2.0

 

Quand je me revois, la semaine avant le confinement, en train de prier de tout mon cœur pour que mon patron m’annonce qu’il allait faire Pessah et que la boîte serait bel et bien fermée ce jour-là, je me dis que j’ai peut-être prié un peu trop fort.

Mais, nous y voilà. La sortie d’Égypte c’est demain, et nous ne nous sommes jamais sentis plus "prisonniers" qu’aujourd’hui. Nous n’avons pas encore dépassé le nombre de jours réglementaires d’errance dans le désert et je me demande comment faisaient nos ancêtres pour garder le moral sans Whatsapp. Bon, eux, au moins, ils étaient tous ensemble.

À ce stade du confinement, même la perspective de rester assise quatre heures et demie à table dans l’attente d’un aliment autre que du raifort sur son lit de matza, coincée entre mon cousin rabbin et mon cousin qui se prend pour un rabbin, ressemble à un doux rêve. Bien entendu, la suggestion de faire le Seder sur Zoom est apparue au détour d’un Kiddoush sur Zoom, mais c’est au-dessus de mes forces. Le Seder virtuel pourrait alors durer autant de temps que le confinement lui-même, un comble.

 

Pessah pendant le confinement, une plaie 2.0

Mais, heureusement, pour se donner le courage d’affronter cette plaie 2.0 qu’est Pessah pendant le confinement, il reste… les boulettes de Mamie ! Après avoir scrupuleusement noté la recette, il me reste à dégoter les ingrédients. Un bon substitut d’Affikomane, qu’évidemment – à moins de devenir schizophrène dans la journée – j’aurai beaucoup de mal à réaliser seule, dans mon appart parisien. Je trouve donc le "Kasher Kingdom" le plus proche, et à moi la chasse à la graisse d’oie et autres ingrédients extraordinaires pour quelqu’un dont l’aliment de base sont les pâtes sauce tomate.

En parcourant les allées tout en dévisageant tous ceux qui s’approchent un peu trop de moi, je me dis que n’empêche, tout ça ne serait pas arrivé si le monde entier était juif orthodoxe. Déjà, on mangerait casher. Eh oui, le poulet c’est peut-être un peu moins funky que le pangolin mais visiblement, c’est plus comestible ! Quand tu constates que manger des insectes était jusque là une épreuve de Koh Lanta, et que maintenant c’est un plat à la mode, tu te dis qu’on est mal barrés. Même constat côté effets positifs du confinement. On nous parle de baisse du taux de pollution et que partout "la nature reprend ses droits", mais, a priori, ce ne sont pas les juifs hassidiques qui déforestent la moitié de la terre pour avoir un sapin à Noël ou qui font du 4X4 le samedi après-midi… A priori.

Une fois chez moi avec mes courses - et après une longue réflexion sur le style de perruque que j’adopterai une fois devenue religieuse - je me motive à préparer un semblant de Pessah, histoire que cette nuit soit réellement un peu différente des autres nuits. Playlist du Prince d’Égypte en fond sonore, Hagada virtuelle, me voilà partie pour un Seder plus ou moins casher mais qui aura eu le mérite d’exister. Finalement, le seul précepte que je respecterai à fond sera celui des quatre coupes de vin !

En pensant à ces quatre coupes, je songe aussi aux enfants de la Hagada et à leurs quatre questions, et je me dis qu’au moins, le Seder de cette année permettra d’upgrader la qualité de mes propres quatre questions du moment, à savoir :

1) Est-ce que je me douche aujourd’hui ? 2) Si oui, est-ce que je m’habille ? 3) Quelle série Netflix ? 4) Mais d’ailleurs Netflix ou Amazon Prime ?