Francis Kalifat

Ancien président

Election de Francis Kalifat à la présidence du Crif

29 Mai 2016 | 27 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Pages

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

Mes chers amis

 

Vos applaudissements chaleureux me vont droit au cœur.

Ils sont autant d’encouragements qui me remplissent de bonheur et de fierté.

Merci votre confiance m’honore et me touche profondément.

J’ai en cet instant une pensée émue pour mes chers parents.

Ma mère, une vraie mère juive, toujours compréhensive,  généreuse et tolérante,  m’a transmis son sens et du dévouement.

Mon père, fonctionnaire de police dont je salue la mémoire, a servi fidèlement notre pays.

Il m’a appris l’humilité,  la patience, le respect des autres et surtout le sens du devoir.

Ce sont ses valeurs qui guident ma vie, mon action et mes engagements.

Son héritage moral est comme une lumière qui éclaire chaque jour ma vie.

Je suis persuadé que de là où il est, il partage avec ma mère (que D. lui prêté vie) la  fierté de voir leur fils accéder à une telle responsabilité.

Être celui qui aura la noble tâche de vous représenter et d’accomplir cette belle mission qui est de présider aux destinées du CRIF pour les trois prochaines années me remplit de fierté.

Fierté d’exercer désormais et au plus haut niveau l’idée que je me fais du militantisme communautaire. Je vous l’ai dit, je suis et resterai un militant.

Fierté de devenir le porte-parole d’une identité juive forte et rayonnante en France.

Fierté enfin de mettre mes pas dans ceux de mes illustres prédécesseurs, qui ont fait l’histoire et la grandeur du CRIF.

A tous je veux rendre hommage et leur dire notre reconnaissance.

A Richard PRASQUIER qui m’a accordé sa confiance et honoré de  son amitié pendant les 6 années  passées à ses côtés.

Fierté de succéder à Roger CUKIERMAN, mon ami, notre président.

Roger, tu restes pour moi et pour nous tous j’en suis sûr un modèle de courage, de force, d’intégrité et d’indépendance.

Nous te devons beaucoup, car tu as su tenir fermement la barre et veiller à la cohésion de notre communauté durant des moments de doute, de crise et parfois de deuil.

Tu as su nous embarquer dans tes choix et orientations dont la seule finalité a été de renforcer la puissance, l’influence et la représentativité du CRIF.

Roger, tu es un être rare, un homme dévoué à ta communauté, un homme plein d’espoir (pour un ashkénaze), un homme droit, bref un mot Mensch.

Je vous invite donc à vous lever et à le lui témoigner par vos applaudissements.

 

Mes amis, je ne vous le dirais jamais assez,

Ma présidence sera placée sous le signe de l’unité, de l’harmonie, de l’ouverture et du dynamisme.

Ensemble nous veillerons ainsi à ce que le CRIF demeure une institution républicaine respectueuse des sensibilités qui coexistent au sein de la communauté juive et ouverte sur le monde.

 

Le CRIF est pluriel et il le restera !