Francis Kalifat

Ancien président

Edito - "Pour combattre le fléau de l'antisémitisme et sa forme réinventée qu'est l'antisionisme, il faut aussi du courage politique"

27 Juin 2019 | 102 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Actualité
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Antisémitisme

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

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Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Edito du 27 juin 2019

La haine des juifs à travers la diabolisation et la haine d’Israël prospère dans notre pays, en toute impunité.

 Le 20 février dernier, au Dîner annuel du Crif, le Président de la République a qualifié l’antisionisme comme l’une des formes modernes de l’antisémitisme ajoutant : « C’est pourquoi je confirme que la France, qui l’a endossée en décembre avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah ( IHRA) […] pour permettre aux forces de l’ordre, aux magistrats, et aux enseignants de mieux lutter contre ceux qui se cachent derrière le rejet d’Israël la négation même de l’existence d’Israël, la haine des Juifs ».

Fort de cette déclaration, et répondant à la demande du Président de la République, le groupe trans-partisan d’étude sur l’antisémitisme de l’Assemblée Nationale, présidé par le député LREM Sylvain Maillard, a déposé le 20 mai dernier une proposition de résolution dans ce sens.

Malheureusement, l’examen de la proposition de résolution signée par 167 députés, inscrite à l’ordre du jour du 29 mai dernier, a été repoussé sine die.

Pis encore, nous apprenons que cette résolution pourrait être examinée en octobre prochain à condition qu’elle soit réécrite, c’est à dire vidée de sa substance.

Le Président de l’Assemblée Nationale et la majorité présidentielle ont cédé aux pressions du lobby antisioniste et anti-israélien (qui confond sciemment délégitimation et critique politique), et à l’activisme effréné des soutiens du mouvement délictueux d’appel au boycott d’Israël (BDS) qui prospère en toute impunité dans notre pays, avec les conséquences que nous connaissons sur l’augmentation des actes antisémites motivés par la diabolisation et la haine de l’Etat d’Israël.

Pour mener une lutte effective contre le nouvel antisémitisme, les déclarations n’ont de valeur que si elles se traduisent par des actes. On ne peut dans ce domaine se payer de mots. La compassion et la solidarité exprimées après chaque attaque contre des Français juifs ne peuvent plus être une réponse suffisante.

La  lutte contre l’antisémitisme et son avatar l’antisionisme ne peut être une variable d’ajustement ni de la politique étrangère de notre pays ni du clientélisme électoral. Il s’agit de la sécurité des Français juifs et de leur avenir en France. Il s’agit de l’honneur de la République, il s’agit de la France et de ses valeurs.

Douze Français juifs, femmes, hommes et enfants ont été assassinés dans notre pays depuis le début des années 2000 au seul motif qu’ils étaient juifs. Combien de morts faudra-t-il encore pour qu’enfin on s’attaque à la racine du mal ? Pour qu’enfin on s’attaque à l’antisémitisme sous toutes ses formes et en particulier sur son aspect  le plus pernicieux qu’est l’antisionisme qualifié comme sa « forme réinventée » par le Président Emmanuel Macron.

Francis Kalifat, Président du Crif