Francis Kalifat

Ancien président

Edito - "Pour combattre le fléau de l'antisémitisme et sa forme réinventée qu'est l'antisionisme, il faut aussi du courage politique"

27 Juin 2019 | 103 vue(s)
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Actualité

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

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Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Edito du 27 juin 2019

La haine des juifs à travers la diabolisation et la haine d’Israël prospère dans notre pays, en toute impunité.

 Le 20 février dernier, au Dîner annuel du Crif, le Président de la République a qualifié l’antisionisme comme l’une des formes modernes de l’antisémitisme ajoutant : « C’est pourquoi je confirme que la France, qui l’a endossée en décembre avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah ( IHRA) […] pour permettre aux forces de l’ordre, aux magistrats, et aux enseignants de mieux lutter contre ceux qui se cachent derrière le rejet d’Israël la négation même de l’existence d’Israël, la haine des Juifs ».

Fort de cette déclaration, et répondant à la demande du Président de la République, le groupe trans-partisan d’étude sur l’antisémitisme de l’Assemblée Nationale, présidé par le député LREM Sylvain Maillard, a déposé le 20 mai dernier une proposition de résolution dans ce sens.

Malheureusement, l’examen de la proposition de résolution signée par 167 députés, inscrite à l’ordre du jour du 29 mai dernier, a été repoussé sine die.

Pis encore, nous apprenons que cette résolution pourrait être examinée en octobre prochain à condition qu’elle soit réécrite, c’est à dire vidée de sa substance.

Le Président de l’Assemblée Nationale et la majorité présidentielle ont cédé aux pressions du lobby antisioniste et anti-israélien (qui confond sciemment délégitimation et critique politique), et à l’activisme effréné des soutiens du mouvement délictueux d’appel au boycott d’Israël (BDS) qui prospère en toute impunité dans notre pays, avec les conséquences que nous connaissons sur l’augmentation des actes antisémites motivés par la diabolisation et la haine de l’Etat d’Israël.

Pour mener une lutte effective contre le nouvel antisémitisme, les déclarations n’ont de valeur que si elles se traduisent par des actes. On ne peut dans ce domaine se payer de mots. La compassion et la solidarité exprimées après chaque attaque contre des Français juifs ne peuvent plus être une réponse suffisante.

La  lutte contre l’antisémitisme et son avatar l’antisionisme ne peut être une variable d’ajustement ni de la politique étrangère de notre pays ni du clientélisme électoral. Il s’agit de la sécurité des Français juifs et de leur avenir en France. Il s’agit de l’honneur de la République, il s’agit de la France et de ses valeurs.

Douze Français juifs, femmes, hommes et enfants ont été assassinés dans notre pays depuis le début des années 2000 au seul motif qu’ils étaient juifs. Combien de morts faudra-t-il encore pour qu’enfin on s’attaque à la racine du mal ? Pour qu’enfin on s’attaque à l’antisémitisme sous toutes ses formes et en particulier sur son aspect  le plus pernicieux qu’est l’antisionisme qualifié comme sa « forme réinventée » par le Président Emmanuel Macron.

Francis Kalifat, Président du Crif

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