Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Yom HaZikaron

28 Avril 2020 | 47 vue(s)
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Actualité

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

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Alors que le soleil arrose tout le pays d’Israël et que partout, malgré le Covid-19, fleurissent les drapeaux bleu et blanc frappés de l’étoile de David et que dans chaque foyer on s’apprête à fêter demain soir et mercredi le 72ème anniversaire de l’Etat d’Israël , ce soir et demain le pays va s’arrêter et se recueillir.

Chaque année ce sont plus d’un million et demi d’Israéliens qui ont l’habitude de se rendre dans les cimetières militaires afin de fleurir et d’honorer la mémoire des 25 816 d’entre eux qui sont morts pour que soit créé et que vive l’Etat juif.

25 816 hommes, femmes et enfants qui depuis les premiers Yshouv de 1 860 ont défendu la terre d’Israël contre tous les ennemis qui à ce jour n’ont pas abandonné leur désir d’éliminer de la carte le seul état juif de la planète !

Pas une famille n’a été épargnée, pas un d’entre nous ne peut rester insensible à ce jour difficile.

Hier soir à 20h heure israélienne (19heure française), une longue minute, une puissante sirène a raisonné dans tout Israël et partout nous nous sommes levés et avons vibrer d’un même cœur.

Pas un bruit, pas un mouvement, mais du recueillement.

Une minute pour se souvenir, une minute pour revoir les visages de ceux qui ont disparu, une minute pour réfléchir et penser au prix de la liberté.
Une minute pour se réapproprier notre Histoire et notre destin commun.
Une minute pour se renforcer et promettre à ceux qui ne sont plus, qu’ils n’ont pas été oubliés et que leur sacrifice n’a pas été vain.

Demain matin une 2ème sonnerie retentira, où que vous soyez, arrêtez-vous, faites comme nos frères israéliens, recueillez-vous.

Demain, toute la journée, les familles des endeuillés avaient l’habitude d’être visitées. Fidèlement les amis traversaient le pays afin ne pourront parler et raconter ceux qui ne sont pas,
Cette année ce ne sera pas possible mais la fraternité et l’amour qui nous unis, sera si fort que partout nous serons ensembles.
Demain, toute la journée, par les mots et le souvenir, les 25 816 disparus seront présents. Ce ne sera qu’après nous être souvenus et recueillis que demain soir, nous aurons alors le droit et le devoir de nous réjouir et fêter dans la liesse le jour de l’Indépendance, au nom de ceux qui ne sont plus et pour l’avenir de nos enfants et des générations à venir.

Ce soir nous nous souvenons et comprenons, une fois de plus, que nous sommes un seul et même peuple.
Lorsqu’un de nous est blessé nous saignons,
Lorsqu’un de nous tombe nous pleurons tous,
Lorsqu’un de nous nait, il est notre enfant,
Lorsqu’Israël brille nous en sommes tous fiers,
Lorsque Tsahal défile nous sommes tous fiers d’avoir la chance d’avoir l’armée de défense du peuple juif.
Prions pour ceux qui ne sont plus et prions pour que le ciel protège chacun de nos enfants.

Gil Taïeb