Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Lettre ouverte à Laure Adler, par Gil Taieb

29 Mars 2019 | 247 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

Pages

Antisémitisme

Découvrez mon discours prononcé lors de la plénière de clôture de la 11ème Convention nationale du Crif, le 14 novembre 2021, en présence du Premier ministre Jean Castex.

Pages

Israël

Pages

Opinion

Pages

Mercredi 27 mars au soir, j’ai écouté, comme je le fais souvent, France Inter. Plus précisément l’émission l’heure bleue animée par Laure Adler. Elle recevait Leila Shahid. Dès le début de l’émission, le décor était planté : le premier des morceaux choisis par Leila Shahid a été celui de la grande chanteuse libanaise Fayrouz: Al Qods. 

Et là commence alors la diffusion du venin de la propagandiste professionnelle palestinienne avec la complaisance mielleuse de Laure Adler. 

A la question:  « pourquoi cette chanson et que raconte-t-elle ? » Le serpent Shahid, tel le python Kaa, dans le Livre de la Jungle, sous son air débonnaire, débute sa séance d’hypnose. « Cette chanson parle de la ville où est née ma grand-mère, qui devrait appartenir au Monde et n’être la capitale d’aucun pays. ISRAEL l’a volée et se l’est appropriée » dit-elle.

La machine à propagande est lancée. Le message passe sans aucune réaction, ni interrogation. Laure Adler boit ses paroles et fait même en sorte de nous les faire avaler.

Toute l’émission n’a été qu’une perfusion au goutte-à-goutte de la propagande palestinienne. Tous les clichés et mensonges que Leïla Shahid a diffusé tout au long de sa carrière de diplomate maléfique y sont passés. 

Tout au long de l’émission, elle a propagé son virus, condamnant Israël et l’accusant de tous les maux, attaquant le président américain pour ses dernières déclarations, désignant Israël comme un état criminel et voyou, rejetant toutes les résolutions onusiennes.

Tout y est passé : Sabra Chatila, le Liban, le Golan, les territoires administrés et évidemment Gaza. Leila Shahid, après avoir sans complexe rappelé avec fierté son appartenance à la « grande famille des Husseini » conclut par une tirade affirmant son soutien « aux gazaouis, victimes des tirs assassins des Israéliens »

Madame Adler, le journalisme n’est pas une cantine dans laquelle on sert la soupe sans réaction !

Vous ne pouvez laisser passer tant d’affirmations haineuses et mensongères.

Vous ne pouvez laisser dire qu’Israel a volé Jérusalem.

Vous ne pouvez laisser parler de cette famille Husseini sans rappeler l’un de ses membres les plus influents que fut le Mufti de Jérusalem qui a reçu Hitler, l’a assuré de son soutien et lui a même demandé de le débarrasser des Juifs de Palestine.

Vous n’avez pas le droit de laisser Leila Shahid, parler des enfants palestiniens sans lui rappeler ces milliers d’enfants Israéliens qui depuis des années vivent au rythme des sirènes qui les réveillent à chaque fois que les assassins du Hamas ou du Djihâd islamique décident de tirer pour tuer.

Madame Adler, mercredi soir vous avez déshonoré votre profession.

Vous avez insulté la mémoire des millions de morts exterminés par le régime hitlérien soutenu par les Husseini.

Vous avez craché sur la seule démocratie de la région et sur tout un peuple qui a fait tant de concessions dans l’espoir de vivre en paix. 

Madame Adler, sur le service public, mercredi 23 mars vous avez, par méconnaissance j’espère ou en choisissant un camp je le crains, alimenté la haine contre le peuple juif debout et vivant et qui a décidé de ne confier son destin à aucune autre nation. Cela dérange mais c’est une réalité indéracinable. Madame Adler j’aurais tant aimé que vous vous souveniez de vos nombreux voyages en Israël et même du temps vous aviez failli y vivre.

Il est vrai, vous aviez 18 ans et à cet âge, vous aviez encore la pureté et l’honnêteté de ceux qui voyaient se réaliser un rêve millénaire et qui n’étaient pas pollués par la propagande.

Gil Taieb

Les articles des blogs du Crif n'engagent que la parole de leurs auteurs