Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 29 novembre 1947 : il y a 72 ans, l'ONU votait la création d'un Etat israélien

29 Novembre 2019 | 164 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Actualité

Après notre étude sur les Juifs de Finlande, voici, comme convenu et pour coller à l’actualité qui fait que le conflit russo-ukrainien est en train de s’étendre à d’autres pays, un regard sur les Juifs de Suède.

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Israël

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Le 30 novembre, l’État d’Israël et les communautés juives du monde entier commémorent la Journée dédiée au souvenir de l'expulsion des Juifs des pays arabes et de l’Iran. A cette occasion, nous vous proposons la lecture de ce texte de Jean-Pierre Allali, vice-président de la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries).

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Texte de Richard Prasquier, ancien président du Crif, également publié dans l'hébdomadaire Actualité Juive.

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Le 29 novembre 1947, il y a 72 ans, était votée, à l’assemblée générale de l’ONU à New York, la résolution 181. Le plan de partage de la Palestine mandataire en trois entités : création d’un État arabe, Jérusalem et un État juif. Ce plan accepté par les dirigeants de la communauté juive est immédiatement rejeté par la quasi-totalité des dirigeants arabes qui annoncent leur intention d’attaquer l’État juif dès sa création.

Ce 29 novembre 1947, à peine deux ans après la Shoah, partout les juifs attendaient, réunis autour de quelques postes TSF afin d’ écouter, avec angoisse, le vote qui se tenait à New York. Tout un peuple, meurtri d’avoir été depuis trop longtemps un orphelin sans Terre, attendait l’annonce de chaque pays membre de l’ONU. Un silence pesant. Un Vote vital. Un à Un les délégués sont appelés à s’exprimer. À chaque fois le même silence et la même angoisse : 

Un non dévastateur 

Une abstention parfois essentielle ou le oui libérateur. 

Les sourires et les larmes s’enchaînaient en quelques secondes. Une comptabilité minutieuse, sous le regard de chacun, s’inscrivait sur chaque carnet. 

Yes. No. Abstention. 

Trois petits mots auxquelles était accroché le destin du peuple juif.

Un Peuple, trop riche en Histoire mais qui est resté depuis trop longtemps pauvre en Géographie. 

Un peuple qui, malgré les souffrances et les plaies encore saignantes, voulait vivre libre, sur sa terre, même amputée, que les nations acceptaient de lui rendre. Un peuple juif qui sait depuis toujours, comme dit Elie Wiesel, que « l’on peut vivre loin de Jérusalem mais pas sans Jérusalem ». 

Par 25 voix pour, 13 contre, et 17 abstentions, la résolution 181 fut adoptée. Partout, le peuple juif respirait, reprenait espoir. 

Il fallait maintenant construire et bâtir le futur État juif d’Israël. 

Six mois plus tard, après le départ des Britanniques en mai 1948, David Ben Gourion, tout à fait conscient du poids de l’histoire et de la situation, décidait de proclamer la naissance de l’État juif d’Israël. Partout, le peuple dansait, partout les cœurs se réjouissaient mais aux frontières de ce petit état, les bruits de bottes se faisaient entendre et la première guerre contre Israël fut déclenchée par les dirigeants d’arabes.

Depuis 72 ans, Israël a avancé malgré les haines et les conflits mais aujourd’hui il est là : fort et seul garant de sa sécurité. 

Il recherche toujours la paix qu’il espère prochaine.

Il rappelle au monde arabe ce premier rendez-vous manqué. 

Aujourd’hui, 72 ans après ce vote, l’antisionisme est virulent, des tentatives de délégitimation d’Israël sont fortes. L’ONU n’est plus que l’ombre d’elle-même et s’est transformée en officine pro-palestinienne qui vote en permanence des résolutions condamnant Israël et fermant les yeux à tous les massacres perpétrés sur la planète. 

Une question qui mérite notre réflexion : l’ONU voterait-elle aujourd’hui la création d’Israël ?

Gil Taieb

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