Aux policiers, gendarmes, pompiers et militaires, la France reconnaissante

17 Novembre 2015 | 1673 vue(s)
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France
Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

L'antisémitisme est comme une bête particulièrement enragée et puante. Il rôde, nous ne le savons que trop bien...

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

"Dites-moi que ce furent des cauchemars, que le monde s'améliore de jour en jour, que des flammes de lumière jaillissent en chaque point du globe."

Article paru dans le HuffinghtonPost.fr

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Souvent l’on oublie de parler d’eux

 
L’on pense qu’il fait partie de leur mission de traquer les méchants et les criminels, sans sourciller. Parce que, justement, cela fait partie de leur mission.  Oubliant par là-même que ce sont aussi des hommes. Et que ces hommes risquent à tout moment leur vie, pour traquer ceux qui nous veulent du mal.
 
Plusieurs articles ont été publiés pour expliquer comment les hommes de la Brigade de Recherche et d’Intervention ont mené l’assaut au Bataclan. France TVinfo raconte : 
« les policiers ouvrent cette dernière porte donnant sur un étroit couloir d'une dizaine de mètres. Immédiatement, les terroristes ouvrent le feu, repliés derrière les otages. 
 
Les hommes de la BRI répliquent. Preuve de la violence des échanges, le bouclier des policiers, dont 20 minutes, publie la photo, est criblé d'une trentaine d'impacts. Une demi-douzaine de grenades explosent. Des détonantes pour aveugler les terroristes, et des défensives pour progresser. 
 
Le Raid arrive alors en soutien, permettant aux hommes de la BRI de se lancer vers 23 heures dans l'exploration des étages. Deux colonnes progressent, chacune par un escalier et derrière un lourd bouclier de protection. Les policiers ouvrent des portes, permettant à des spectateurs de s'échapper. 
 
Terrorisés, ces derniers sortent des placards ou des faux plafonds. A ce moment-là, toujours aucun coup de feu n'a été échangé entre les forces de l'ordre et les kamikazes. A 23h15, les hommes de la BRI se retrouvent devant une nouvelle porte, derrière laquelle les deux tireurs retiennent en otage une vingtaine de spectateurs. Selon20 minutes, ils se servent de l'un d'eux pour crier aux policiers qu'"ils sont une vingtaine. »
Nous devrions rendre hommage à la BRI et au Raid, pas seulement le ministre de l’Intérieur. Mais, la Nation toute entière. 
 
Parce que ces hommes sont les chevaliers des temps modernes. Parce qu’ils ont du courage, un infini courage, parce qu’ils nous protègent, les citoyens que nous sommes, parce que ce sont des héros, parce qu’ils tombent sous le feu, parce que certains sont morts pour la France.
Il fut un temps où l’on conspuait les policiers, il fut un temps où on les qualifiait stupidement de SS. Il fut un temps où porter l’uniforme valait moqueries et railleries.
Ce temps est révolu. 
 
Aux policiers et aux militaires qui veillent dans nos gares, dans le métro, qui protègent les écoles, les synagogues, qui arpentent les rues, qui traquent les terroristes, il faut dire merci et ajouter : la France reconnaissante.