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Gilles-William Goldnadel est un avocat et essayiste français spécialisé dans les affaires politico-financières.
Il exerce la profession d'avocat depuis 1978. Il est fondateur et président d'une association nommée Avocats sans frontières - à ne pas confondre avec l'ONG du même nom ASF. Il préside aussi l'Association France-Israël et se déclare « hostile à toutes formes d’antisionisme et d’antisémitisme indépendamment de leur orientation politique ». Dans Le nouveau bréviaire de la haine, il dénonce également l’émergence d’un « nouvel antisémitisme », qu'il attribue à une certaine partie de la gauche. Outre son engagement en faveur de l'État d’Israël, il est reconnu comme proche des milieux de droite (Une idée certaine de la France) et soutient l'association pacte20124.
Il intervient régulièrement dans différents médias pour défendre la position de l’État d’Israël.
Le 27 mai 2005, il fait condamner par la Cour d'appel de Versailles pour diffamation raciale, Le Monde et les signataires (Edgar Morin, Sami Naïr et Danièle Sallenave) de l'article « Israël-Palestine : le cancer », paru dans ce journal le 4 juin 2002. L'arrêt est cassé par la Cour de Cassation le 12 juillet 2006 (voir Affaire Morin). La procédure est actuellement pendante devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Il défend la « Ligue internationale contre la désinformation », qui proteste contre les médias et les journalistes accusés de critiquer l'État d'Israël, comme le journaliste de France 2 Charles Enderlin, à qui « le collectif contre la désinformation » auquel appartient la Ligue, a décerné un symbolique « prix de la désinformation » pour son rôle controversé dans l'affaire Mohammed al-Durah et dans la couverture de la seconde Intifada.
Il fait condamner l'écrivain français Roger Garaudy pour négationnisme et poursuit pour diffamation raciale Éric Hazan en 2001 sans succès, pour la publication de L’Industrie de l’Holocauste, de l'historien américain Norman G. Finkelstein. Il fait condamner le dessinateur Siné pour des propos antisémites prononcés sur la radio Carbone 14 le 12 février 1985, devant la 17e chambre correctionnelle de Paris. Le 10 mars 2006, il fait condamner à 5 000 euros d’amende l'humoriste Dieudonné pour « incitation à la haine raciale et diffamation à l'égard des Juifs ».