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Publié le 16 Octobre 2024

Le brief du Crif - Réaction du Président du Crif sur les propos attribués au Président de la République sur la création de l’État d’Israël par l’ONU

Mardi 15 octobre 2024, selon des propos rapportés par des participants au Conseil des ministres, le Président de la République, Emmanuel Macron aurait estimé que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne devrait pas « s’affranchir des décisions de l’ONU », car ce serait une « décision de l’ONU » qui a « créé » l’État. Le président du Crif a réagi sur X (ex-Twitter) mardi soir, rappelant que « les propos attribués au Président de la République, s’ils sont confirmés, sont une faute à la fois historique et politique ».
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Publié le 15 Octobre 2024

Le brief du Crif - Communiqué de la CIO et du Crif région Centre

Dans cet article, un communiqué de la communauté israélite d'Orléans (CIO) et du Crif région Centre sur l'invitation du député Aymeric Caron par l'association Palestine 45 le 12 octobre 2024.
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Publié le 15 Octobre 2024

Le brief du Crif - Leur 7 Octobre, les vidéos du B'nai B'rith France

À l'occasion de la commémoration du premier anniversaire du 7 Octobre, découvrez l'action du B'nai B'rith France, association membre du Crif.
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Publié le 15 Octobre 2024

Les Amis du Crif ont reçu le président du Sénat, Gérard Larcher : « La peur d’exercer son culte […] est une atteinte majeure aux libertés fondamentales »

Lundi 14 octobre 2024, le président du Sénat Gérard Larcher était l’invité des Amis du Crif pour une conférence animée par Michaël Darmon, éditorialiste sur i24News.
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Publié le 14 Octobre 2024

Le brief du Crif – Deux propositions de loi déposées au Sénat pour lutter contre l’antisémitisme

Un an après les attaques du 7 Octobre et alors que le nombre d’actes antisémites n’a cessé d’augmenter, les sénateurs ont annoncé le dépôt de deux propositions de loi destinées à améliorer la lutte contre l’antisémitisme.
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Publié le 14 Octobre 2024

Le Crif en action – Lyon : 2 500 personnes pour ne pas oublier le 7 Octobre

Lundi 7 octobre 2024, place Bellecour, ils étaient nombreux. Environ 2 500 personnes étaient réunies pour dire « NON » à l’oubli. Pour rappeler qu’il y a un an, à cette même date, 1 200 vies ont été brutalement arrachées lors des attaques terroristes du Hamas en Israël. Une foule déterminée, sous le signe du recueillement, mais aussi, il faut le dire, de l’alarme.
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Publié le 14 Octobre 2024

L’entretien du Crif – Marc Fesneau : « Prévoir le "jour d’après" [la guerre] est essentiel, y compris pour Israël »

Président du groupe Les Démocrates (Modem) de l’Assemblée nationale et ancien Ministre, Marc Fesneau nous déclare dans cet entretien qu’au-delà du « traumatisme » que le 7 Octobre 2023 a provoqué et du fracas tragique de la guerre qui a suivi, il est essentiel de tracer les perspectives du « jour d’après ». Tout en soulignant qu’Israël a « bien sûr le droit de se défendre » contre les attaques [du Hamas, du Hezbollah, de l’Iran] contre son territoire et sa population, il considère que l’État hébreu doit assurer « sa sécurité et une paix durable avec son voisinage ». Des relations respectueuses de chacun, précise-t-il, doivent être conçues avec les populations palestiniennes qui, loin des organisations terroristes, veulent des relations pacifiques. En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, il déclare notamment ceci : « Israël va gagner cette guerre à la fin, sa supériorité militaire et technologique est claire. La question est de savoir comment, avec Israël et d’autres acteurs, tracer une perspective pouvant aboutir à une paix durable. Et comment l’on fait respecter les décisions des organisations multilatérales ».
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Publié le 10 Octobre 2024

ConvCrif - Convention du Crif 2024 : Découvrez les intervenants

La Convention nationale du Crif aura lieu le 24 novembre 2024 à la Maison de la Chimie, à Paris. Découvrez une partie des intervenants qui vont participer aux conférences, débats et tables-rondes tout au long de la journée !
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Publié le 10 Octobre 2024

Le Crif en action - Commémorations en hommage aux victimes du 7 Octobre et en soutien aux otages à Toulouse

800 personnes étaient réunies à Toulouse le dimanche 6 octobre à l’appel du Crif Toulouse Occitanie, sur la grande Place du Salin face au Palais de Justice. Un rassemblement a également eu lieu dans la Grande Synagogue de Toulouse le 7 octobre 2024.
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Publié le 10 Octobre 2024

Le Crif en action - Soirée commémorative du 7 Octobre à Tours

Sur une initiative du Crif Tours, en partenariat avec l’association cultuelle israélite de Tours, la Licra, la Wizo, le Comité Laïcité et République et l'Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), une soirée commémorative du massacre du 7 Octobre à été organisée salle des Halles à Tours le 7 octobre 2024 en présence de prés de 180 personnes.
Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

Arié Bensemhoun, Président du CRIF Midi Languedoc : « Il faut savoir occuper le terrain intelligemment… en faisant vivre le débat auprès et avec tous ceux qui y sont ouverts, dans les associations, les milieux politiques et les universitaires »

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22 Juin 2004
Question : Vous êtes le Président d’une importante délégation régionale (du CRIF), celle du Midi-Languedoc. En quoi cette délégation se distingue-t-elle selon vous ? Et comment expliquez-vous que les Juifs Toulousains notamment soient si actifs ?

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