Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali – Le petit caillou, par Marius Marcinkevičius

03 December 2024 | 78 vue(s)
Catégorie(s) :
Antisémitisme

Billet d'humeur par Marc Knobel

Pour la énième fois l'ONU s'apprête à voter le financement d'une liste noire d'entreprises internationales opérant dans les territoires contestés.

Seront ainsi montrées du doigt les sociétés se trouvant à Jerusalem, sur les hauteurs du Golan et en Judée -Samarie.

" Le guide du parfait boycotteur antisémite" sera ainsi financé par l'ONU.

Un pas de plus sera franchi !

 

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Je suis intervenu aux deux conférences internationales sur l’antisémitisme organisées la semaine dernière à Paris.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Mensonges, haine et illégalité.

La fête de l’Humanité, où artistes, politiques et public se pressent, a accueilli une fois de plus un stand appelant à la haine d’Israël.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Dans la newsletter du CRIF du 5 septembre 2016, nous reproduisions une information  faisant état de la publication d’un rapport, publié le 1er septembre 2016 et préparé par l'Association Voices for Human Rights et l'Institut Touro (Touro Institute on Human Rights and the Holocaust).

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

J'ai recueilli pour la newsletter du Crif les réponses aux questions posées à cet homme qui, pris dans le tourment de l’histoire-celle avec sa grande hache dont parlait Perec- est resté libre jusqu’au bout des ongles

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Pages

Le petit caillou, par Marius Marcinkevičius (*)

 

Voici un livre destiné à la jeunesse, dès sept ans, annonce l’éditeur, mais qui aborde un sujet douloureux, la Shoah. Nous sommes à Vilnius, capitale de la Lituanie en 1943. C’est l’été et le pays est occupé par les hordes nazies. Deux petits enfants juifs jouent innocemment dans la rue. Eitan et Rivka déploient leur cerf-volant. Tout à coup, le fil casse et le cerf-volant s’enfuit. Ira-t-il au-delà de la grande porte, vers la liberté ? Qui sait ? La grande porte, c’est la limite du ghetto où les Juifs sont enfermés. La ville est envahie par des corbeaux noirs et des hommes en noirs qui leur ressemblent et croassent dans un langage rauque. Le père d’Eitan a franchi un jour et n’est jamais revenu. Mais où donc vont tous ceux qui franchissent cette porte ?

Régulièrement, des gens aux yeux de poissons morts viennent avec leurs camions pour opérer des razzias. Malgré l’angoisse, la communauté juive résiste. Un semblant de vie culturelle est maintenu et Eitan doit donner un petit concert de violon au théâtre juif. Tous les spectateurs arborent, bien sûr, l’étoile jaune.

Hélas, un jour, Eitan et sa mère seront déportés et assassinés. Accompagnée de sa grand-mère, Rivka déposera un jour, conformément à la tradition, un caillou sur la tombe d’Eitan. Pour ne pas oublier.

De nombreux personnages traversent le récit : Eitan et ses parents, Rivka, Laïla, Léon le menuisier, Adam, Michal le petit, Siméon le musicien, Isaac le cordonnier, Samson le costaud, Tante Tsila, Golda la maîtresse, Dov, Benjamin, Jacob, Abigaïl, tante Rachel, les jumeaux Blumenthal, David le forgeron, Aaron le rigolo, Joseph le tailleur, Déborah. Tous ou presque périront. Un récit dramatique mais un témoignage hélas nécessaire.

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Traduit du lituanien par Caroline Paliulis, illustrations d’Inga Dagilė, Éditions Hélium, septembre 2024, 56 pages, 14,90 €.

 

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