Ariel Amar

Président de France-Israël, Alliance Général Koenig et membre du Bureau exécutif du Crif

Le billet d’Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig

10 October 2024 | 341 vue(s)
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Actualité

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

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Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Opinion

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

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Le président Emmanuel Macron est-il un ami ou un allié ? Est-il avec ou contre Israël ?

 

Depuis le 7 Octobre 2023, les positions du président Emmanuel Macron sur le conflit israélo-palestinien continuent de semer la confusion. D’un côté, il exprime régulièrement sa “profonde amitié” pour Israël, insistant sur le droit à se défendre. De l’autre, il se précipite pour critiquer certaines de ses actions et appelle même, dans une incohérence flagrante, à un embargo sur les armes. Cet appel tombe particulièrement mal, à l’aube de l’anniversaire du 7 Octobre, où Israël fait face à une attaque d’une violence sans précédent. Comment interpréter ce double discours qui, au fond, envoie un message d’abandon sous couvert de soutien ?

Les gestes d’amitié sont touchants en temps de paix, ils ne suffisent pas en temps de guerre. Ce dont Israël a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de simples mots d’encouragement ou de cérémonies commémoratives, mais d’une véritable « Alliance ». Une alliance fondée sur une compréhension profonde de la menace à laquelle Israël, mais aussi tout le monde libre, fait face. Car cette guerre n’est pas une guerre ordinaire ; c’est un affrontement existentiel entre la civilisation et la barbarie.

La civilisation, celle qui valorise la liberté, le respect de l’autre, la modernité, fait face à un ennemi qui opprime ses propres populations, utilise ses civils comme boucliers humains, et se nourrit de la peur et de l’obscurantisme. En refusant de reconnaître cette réalité, le président français envoie un signal troublant : à qui s’adresse-t-il vraiment ?

Le président français semble hésiter à critiquer directement l’Iran, préférant se concentrer sur Israël. Serait-ce un calcul diplomatique ou le reflet d’une incapacité à comprendre l’ampleur de la menace ? Une certitude demeure : cette guerre dépasse les frontières du Moyen-Orient. C’est un combat mondial contre le terrorisme, contre ceux qui nient les valeurs démocratiques que la France elle-même prétend défendre.

Il est injuste et malhonnête de placer la responsabilité de la violence actuelle sur Israël, qui ne fait que lutter pour sa survie et réagir à des attaques massives, incessantes et grandissantes. Proposer un embargo à un moment aussi critique n’est rien de moins qu’une trahison, surtout lorsqu’on sait que les véritables instigateurs de cette guerre – le Hamas, le Hezbollah et l’Iran – sont étrangement épargnés par ces mêmes critiques. La question se pose alors : pourquoi cette réticence à mettre la pression sur l’Iran, qui finance ouvertement le terrorisme ? Est-ce de la faiblesse ? De la peur ? Ou, encore une fois, l’espoir illusoire de calmer nos banlieues abandonnées, qui deviennent des zones de non-droit ? Quid des 200 000 français vivant en Israël et des 500 000 français juifs déjà très inquiets, face à la montée de l’antisémitisme en France ? Leur président est-il encore de leur côté ?

Si tout ceci était avéré, ce serait une caution donnée aux barbares qui rappellerait le lâche abandon du Liban, juste après les attentats du Drakkar et de l’ambassade des États-Unis, en 1983.

Israël n’a pas le choix de cette lâcheté ; c’est peut-être une explication à son courage.

Le devoir de la France est, aujourd’hui, plus que jamais, de se tenir aux côtés de ses alliés, dans une solidarité de destin, qui devrait pourtant sembler tellement évidente.

Golda Meir a laissé au monde deux phrases qui disent ce que nous vivons tous ensemble :
« Je préfère vos condamnations à vos condoléances », car Israël est aujourd’hui en danger de mort.

Et, « Nous pourrons envisager la paix avec eux, lorsqu’ils aimeront plus leurs enfants qu’ils ne nous haïssent. »

 

Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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