Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Par-delà l’oubli, par Aurélien Cressely

20 March 2024 | 52 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

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Opinion

Les jolies colonies de vacances... Il fait beau, il fait chaud, ça sent vraiment les vacances ! Cette semaine, nous vous proposons une série d'articles sur les mouvements de jeunesse juifs en France ! Aujourd'hui, découvrez le parcours d'une ancienne E.I. !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

 

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

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Par-delà l’oubli, par Aurélien Cressely (*)

 

Qui dit Blum pense immédiatement Léon. En référence à l’ancien député et Président du Conseil, grande figure du socialisme et du Front populaire, à l’origine de réformes révolutionnaires comme les congés payés et la réduction du temps du travail, celui qui refusa d’accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, qui fut emprisonné par le régime de Vichy et, après un procès à Riom, déporté à Buchenwald. Mais Blum c’est aussi le patronyme de son frère cadet, René, né à Paris le 13 mars 1878 et dont le riche parcours nous est conté par le menu par Aurélien Cressely dans ce premier roman.

Famille alsacienne, les Blum n’ont pas toujours porté ce nom fleuri. C’est le 9 octobre 1808 que l’ancêtre, Abraham Moyse, déclara, en mairie de Westhoffen, prendre désormais le patronyme de Blum. Le père de Léon, Auguste, époux de Marie Picart, tenait, avec son frère Henri, un commerce de rubans, velours, soieries, tulles et crêpes au 151 de la rue Saint-Denis à Paris. Le couple avait cinq garçons : Lucien et Marcel qui aidaient au magasin, Léon, étudiant à l’École Normale, Georges, qui préparait médecine et René, destiné, lui aussi à reprendre la boutique familiale mais qui sentait en lui, très jeune, une vocation artistique. Il passait le plus clair de son temps dans les salles de spectacle ou rue Laffitte, à la rédaction de La Revue Blanche à laquelle il collaborait. Plus tard, il sera secrétaire général du journal Gil Blas. Sa carrière ira, dès lors crescendo : directeur artistique de l’Opéra de Monte-Carlo, propriétaire des ballets de la ville, employant une centaine de salariés, propriétaire aussi des fameux Ballets russes de Diaghilev, président du Ciné-Club de France. 

Il avait épousé Josette qui lui donna un fils, Claude-René surnommé Minouchou, qui, étonnamment, rejoindra l’Action française. Le couple se désagrègera au fil des ans. 

Le 12 décembre 1941, René fut arrêté à son domicile et déporté dans divers camps d’internement, Compiègne, Pithiviers, Drancy, Beaune-la-Rolande, Bobigny et, pour finir, Auschwitz où il trouvera la mort en septembre 1942. Il avait 64 ans. Très intéressant !

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Gallimard, juin 2023, 168 pages, 18,50 €

 

 


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