Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Par-delà l’oubli, par Aurélien Cressely

20 March 2024 | 46 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Stéphanie Dassa's picture
Hommage à Claude Hampel
|
14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Par-delà l’oubli, par Aurélien Cressely (*)

 

Qui dit Blum pense immédiatement Léon. En référence à l’ancien député et Président du Conseil, grande figure du socialisme et du Front populaire, à l’origine de réformes révolutionnaires comme les congés payés et la réduction du temps du travail, celui qui refusa d’accorder les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, qui fut emprisonné par le régime de Vichy et, après un procès à Riom, déporté à Buchenwald. Mais Blum c’est aussi le patronyme de son frère cadet, René, né à Paris le 13 mars 1878 et dont le riche parcours nous est conté par le menu par Aurélien Cressely dans ce premier roman.

Famille alsacienne, les Blum n’ont pas toujours porté ce nom fleuri. C’est le 9 octobre 1808 que l’ancêtre, Abraham Moyse, déclara, en mairie de Westhoffen, prendre désormais le patronyme de Blum. Le père de Léon, Auguste, époux de Marie Picart, tenait, avec son frère Henri, un commerce de rubans, velours, soieries, tulles et crêpes au 151 de la rue Saint-Denis à Paris. Le couple avait cinq garçons : Lucien et Marcel qui aidaient au magasin, Léon, étudiant à l’École Normale, Georges, qui préparait médecine et René, destiné, lui aussi à reprendre la boutique familiale mais qui sentait en lui, très jeune, une vocation artistique. Il passait le plus clair de son temps dans les salles de spectacle ou rue Laffitte, à la rédaction de La Revue Blanche à laquelle il collaborait. Plus tard, il sera secrétaire général du journal Gil Blas. Sa carrière ira, dès lors crescendo : directeur artistique de l’Opéra de Monte-Carlo, propriétaire des ballets de la ville, employant une centaine de salariés, propriétaire aussi des fameux Ballets russes de Diaghilev, président du Ciné-Club de France. 

Il avait épousé Josette qui lui donna un fils, Claude-René surnommé Minouchou, qui, étonnamment, rejoindra l’Action française. Le couple se désagrègera au fil des ans. 

Le 12 décembre 1941, René fut arrêté à son domicile et déporté dans divers camps d’internement, Compiègne, Pithiviers, Drancy, Beaune-la-Rolande, Bobigny et, pour finir, Auschwitz où il trouvera la mort en septembre 1942. Il avait 64 ans. Très intéressant !

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Gallimard, juin 2023, 168 pages, 18,50 €

 

 


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