Blog du Crif - L’indispensable témoignage de Jonathan Chetrit

18 March 2022 | 311 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Jean Pierre Allali's picture
LES STADES ET LE DATA
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25 May 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Jean Pierre Allali's picture
LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Donner la parole aux autres, à ceux qui n’ont jamais - pour certains - osé parler : c’est la mission que s’est donné Jonathan Chetrit pour écrire son livre : “Toulouse 19 mars 2012, l'attentat de l'école Ozar Hatorah par ceux qui l'ont vécu”.

Ceux qui l'ont vécu, ils sont nombreux et, malgré les dix années passées, leur souvenir reste intact, conservé par le temps, comme une sorte de devoir que chacun s’est donné afin d’honorer la mémoire des disparus. Pour essayer, aussi, d’apprivoiser une souffrance qui ne disparaîtra jamais.

 

Honorer les victimes et réparer les vivants

Ils sont plusieurs à témoigner dans ce livre, rempli d’humanité, de tendresse, de dignité mais aussi de déchirement, lorsque cette terrible journée du 19 mars 2012 est décrite à travers les yeux de Magalie, de Dylan ou encore de Jonathan.

A cette époque, ils sont collégiens ou lycéens et le dur souvenir de cet attentat, ils le racontent heure par heure, minute par minute. Nous voyons ce qu’ils voient, entendons les mêmes bruits, ressentons leur douleur, restant alors sans voix devant ces scènes irréalistes. 

Après le récit de l’horreur, souvent à la limite du supportable, arrive le moment des questionnements, du procès, du pourquoi, et du comment. Comment ce drame a-t-il pu être commis sur le sol français, dans une école de la République ?

A ces nombreuses interrogations se mêlent, en dernière partie du livre, des hommages déchirants, emprunts d’une grande humanité où l'on peut enfin se dire que le mal ne triomphe jamais face à la vie. Au cours de la lecture, une question m’est venue à savoir ce que les lecteurs sont venus y chercher. Veulent-ils véritablement connaître l’histoire et le déroulé de cette journée du 19 mars ou serait-ce de la curiosité mal placée afin de récolter des détails morbides ? Des interrogations qui demeurent sans réponses mais non moins importantes à se les poser. 

 

Un récit brut et violent

L’urgence d’écrire, ce besoin de raconter, comme pour expulser ses propres passions, devenues un fardeau au fil des années, c’est ce que l'on ressent tout au long du livre. Cette catharsis face à la confession des élèves, mais aussi des parents, participe à ce devoir de mémoire afin de mettre en lumière un événement qui aurait dû, à l’époque, mobiliser un (plus) grand nombre de citoyens.

Ce livre met aussi en exergue la réalité brutale de ces instants fatidiques, et de “l’après” : la ruée des journalistes, l’impossible deuil, mais aussi la solidarité et la volonté de se battre, jusqu'au procès des complices.
Cet ouvrage est à lire pour rendre hommage à Jonathan Sandler, 30 ans, à ses deux enfants, Arié et Gabriel, 6 et 3 ans, et à Myriam Monsonégo, 8 ans, arrachés à la vie pour le seul motif d’être Juifs.

Cette lecture est aussi un acte d'engagement, pour partager et pour alléger, un peu, le poids de la douleur des survivants.

Aujourd’hui, ils ne sont plus seuls.

Charlotte Lelouch

 

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