English
Français
Crédits photos : ©Yonathan Kellerman @Mémorial de la Shoah
Comme chaque année la cérémonie fut rythmée par une succession de séquences traditionnelles : un mot d’accueil d’Éric de Rothschild, président du Mémorial de la Shoah, un discours du Président du Crif, Yonathan Arfi, une allocution de S.E. Joshua Zarka, Ambassadeur d’Israël en France, ainsi que le témoignage d’une des dernières survivantes du ghetto de Varsovie, Larissa Cain.
Dans son discours, le président du Crif a rappelé l’importance de la « résistance spirituelle et culturelle ». « Il y eut, bien sûr, la révolte armée du ghetto que nous commémorons ici. Mais il y eut aussi la résistance spirituelle et culturelle […] L’art et la culture comme un "anti-destin", pour reprendre l'expression d'André Malraux dans Les voix du silence. L’art et la culture comme acte de résistance, pour prolonger l’humanité, la dignité et l’identité face à l’annihilation promise par les nazis. »
Daniel Mechoulan, élève de l’école Yavné a chanté brillament « Papirosen » d'Herman Sokolov.
Les membres du mouvement de jeunesse Hashomer Hatsaïr ont lu un texte très fort sur l'idée de résistance.
Marcel Apeloig, membre de la commission du Souvenir du Crif est revenu sur la préparation du soulèvement et de la résistance dans le ghetto.
Astrid Panosyan-Bouvet, ministre du Travail et de l’Emploi a ensuite lu un extrait de La vie malgré le ghetto de Marek Edelman avant que ne retentisse la sonnerie aux Morts dans le parvis du Mémorial de la Shoah.
Le Grand Rabbin Olivier Kaufmann a ensuite récité El Male Rahamim et le Kaddish.
La cérémonie s’est conclue par l’hymne du ghetto de Vilnius et de la Résistance juive « Zog nit keynol », par Talila.
Vous pouvez revoir la cérémonie en intégralité :
À lire aussi :