Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Racée, par Rachel Khan

26 January 2022 | 126 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Jean Pierre Allali's picture
ADIEU SHIMON
|
29 September 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Pages

Opinion

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Pages

Racée, par Rachel Khan (*)

 

Juriste, scénariste et actrice, Rachel Khan est véritablement « racée » ou, comme aimait le dire Romain Gary, « additionnée ». En effet, elle est noire, gambienne, d’origine musulmane et catholique par son père. Un brin animiste aussi. Et, par sa mère, blanche, juive et française. Un « pedigree » impressionnant mais quelque peu gênant à l’heure où nous vivons dans un monde où chacun est sommé de choisir clairement son camp. Jouant sur les mots et « au nom de tous nos mots », elle jette un regard critique sur une série de vocables qui ont fait récemment leur apparition dans le langage courant et, « Ô Races, ô des espoirs ! », elle nous gratifie d’un véritable bain de fraîcheur et de jouvence.

Car il ne faut pas se voiler la face : de nombreux vocables présentés comme des outils indispensables pour combattre le racisme, enfoncent en fait le couteau dans les plaies qu’ils prétendent cicatriser. En réalité  « L’apparition de ces nouveaux mots empêche profondément d’avancer car ils excusent tout ». Et donc, comme le disait Albert Camus, mal nommer un objet, c’est se condamner à ajouter aux malheurs du monde.

Rachel Khan n’y va pas par quatre chemins dans sa remarquable monstration : « Par exemple, ‘racisé(e) ou ‘afro-descendant(e)’ me font froid dans le dos. Il a pourtant fallu que je les avale, ces termes, au point de devenir une ‘ femme de couleuvre’… »

Ainsi en est-il du mot « souchien », prononcé pour la première fois en 2007 à la télévision par Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République. C’est le symbole même d’une méthode qui veut lutter contre la discrimination par la discrimination en ouvrant la voie à une forme de sécession.

Voici aussi « Racisé », qui, outre une vilaine sonorité, sonne comme ostracisé ou excisé et qui n’aboutit qu’à séparer les Blancs des non-Blancs.

Le terme d’origine anglo-saxonne, « Afro-descendant », n’a selon la rabbine Delphine Horvilleur comme objet que de faire « des douleurs du passé un support identitaire ». C’est ce que Romain Gary, souvent cité par Rachel Khan, appelait « un dévergondage du langage ».

Voici encore « Intersectionnalité », terme devenu le « ‘must have’ des racisées afro-descendantes », un mot qui, tous comptes faits, porte en lui les germes et le marque de la division.

« Où sont les roux ? » se demande l’auteure, en parodiant le documentaire de Rokhaya Diallo « Où sont les Noirs ? » pour aborder le sujet des « Minorités ».

Les quotas, la cause, le vivre-ensemble, la diversité, la mixité, la non-mixité, les collectifs,  s’ajoutent à ces « mots fourre-tout qui ne vont nulle-part ».

Face à ce déferlement sémantique, Rachel Khan tente de faire émerger quelques mots qui réparent : intimité, silence, invisible, désir, créolisation, signature…

Bref, « nous avons encore le choix des mots ».

Remarquable !

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions de l’Observatoire. Février 2021. 160 pages. 16 €.