Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - En mémoire des victimes des attentats de Janvier 2015

10 January 2022 | 47 vue(s)
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Actualité

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

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Les trois jours qui viennent de s’écouler ont été marqués par les souvenirs encore présents des attaques terroristes islamistes des 7, 8 et 9 janvier 2015.

Il y a sept ans, la France, Paris, étaient attaqués par l’idéologie barbare islamique. A trois reprises, les différents assassins ont frappé les symboles des nos valeurs qui fondent notre République.

Ils ont cherché à tuer la liberté d’expression et de penser en pénétrant dans les locaux de Charlie Hebdo.

Ils ont tiré à bout portant sur deux policiers, l’un sur le boulevard Richard-Lenoir et l’autre à Issy-les-Moulineaux déclarant leur détestation de l’ordre et de la paix civile.

Puis, le vendredi 9 janvier, ils ont exprimé leur haine viscérale du Juif en s’attaquant à l’Hyper Cacher Porte de Vincennes. Le terroriste voulait tuer des Juifs.

Ce dimanche, comme chaque année depuis sept ans, nous nous sommes réunis devant l’Hyper Cacher en mémoire de Yoav Hattab, Yoann Cohen, François Michel Saada et Philippe Braham. Une cérémonie au cours de laquelle ont été rappelés les noms des 17 victimes de ces attentats de janvier 2015.

A cette liste, déjà trop longue, a été associée la liste des victimes de l’intégrisme islamique qui ont été assassinées ces dernières années. Lors de cette cérémonie digne et intense, en présence des autorités politiques civiles et religieuses, à chaque allumage d’une bougie du souvenir, planaient au-dessus de nous les visages, les noms et les histoires de chaque victime. Nous ne pouvions nous empêcher de penser à leurs supplices et aux cicatrices indélébiles qui marqueront à jamais leurs familles.

Nous ne pouvons oublier ces longues heures durant lesquelles se sont déroulés ces crimes. Nous ne devons oublier que c’est une idéologie qui a armé le bras des terroristes. Nous devons sans cesse le dire et le rappeler. Si nous venions à commémorer sans mémoire, nous serions désarmés face à cet islamisme qui est toujours présent et attend pour frapper.

Dimanche, nous étions réunis, tous ensemble, de toutes origines, croyants ou non croyants, afin de rester les héritiers et les garants des valeurs que vivait, partageait et portait chacune des victimes. Les 7, 8 et 9 janvier 2022, 7 ans après les journées noires de 2015, nous sommes responsables de ce qui se fait ou se dit aujourd’hui. Nous devons être forts et unis face à ces idéologies mortifères.

Nous devons rejeter et condamner ceux qui trouvent des circonstances atténuantes. Dimanche, lorsque le nom de Sarah Halimi a été prononcé, nous avons saigné car la Justice l’a abandonnée. Nous aurons beau allumer les bougies, elles ne répareront jamais l’insulte qui lui a été faite en déclarant son assassin irresponsable.

Dimanche 9 janvier 2022, nous avons honoré la mémoire des victimes mais au-dessus de nous planait le visage de Sarah Halimi qui réclame Justice.

Ce dimanche 9 janvier 2022, résonnent dans notre tête les témoignages entendus lors de la commission d’enquête, les déclarations froides de la juge d’instruction et les mots prononcés par la rapporteure de la commission.

Ce dimanche 9 janvier, une âme continue à errer et un criminel va échapper à la justice.

Gil Taïeb

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