Blog du Crif - Une histoire pour l'éternité

06 June 2019 | 10 vue(s)
Catégorie(s) :
France

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Dov Maimon's picture
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 November 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Virginie Guedj-Bellaïche's picture
Le dialogue renoué
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29 July 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

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Le livre de Ginette. Pas "le livre de Ginette Kolinka", mais bien le livre de Ginette, comme si je parlais du dernier ouvrage d’une bonne copine. Voici ce que je tiens entre mes mains. Un petit livre d’une centaine de pages qui affiche le visage de son auteur sur le marque-page qui l’entoure. Ginette sourit, en fronçant un peu le nez, et je peux l’entendre échapper un filet de voix un peu rauque.

Il y a quelques semaines, à l’occasion d’un déjeuner avec elle, Ginette confiait justement la prochaine sortie de son livre. « Ha bah je ne pas parle des séances de gym du samedi matin là-dedans, c’est sûr ! Non, c’est sur Birkenau bien-sûr ».

En effet. Retour à Birkenau retrace les mois de déportation de Ginette. D’Avignon à Theresienstadt, en passant par Birkenau et Bergen Belsen, Ginette nous emmène avec elle dans ses souvenirs, dans son récit simple et vif, avec pudeur et sincérité.

Combien de fois écrit-elle qu’elle « ne sait plus », qu’elle a oublié le détail de la couleur d’une robe ou le nom d’une ancienne camarade ? Beaucoup.

Dans un souci permanent de justesse, Ginette fouille au fond d’elle pour retracer le plus précisément possible ce qu’a été sa vie – ou plutôt sa survie – au camp.

Je sais que c’est ce qui l’inquiète le plus. Qu’on puisse penser qu’elle exagère, qu’elle modifie.

La dernière phrase de son livre, « j’espère que vous ne pensez pas que j’ai exagéré au moins ? », je la vois, je l’entends nous le dire. Un doigt tendu vers nous, les épaules un peu remontées, la tête penchée sur le côté. Avec une émotion presque enfantine mais une inquiétude bien adulte. Celle de ne pas être à la hauteur pour raconter ce que tous les autres ne pourront jamais raconter.

Ginette remercie les élèves qu’elle accompagne dans les voyages de mémoires et tous ceux qui se font passeurs de mémoire.

Aujourd’hui, c’est moi qui te remercie, Ginette.

Pour avoir redonné une couleur, une odeur et une douleur à ce qui était incolore, inodore et indolore.

Pour avoir fait de ton histoire, une histoire pour l’éternité.

Marie-Sarah Seeberger

 

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