Blog du Crif - Une histoire pour l'éternité

06 June 2019 | 10 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Né à Tunis en 1920, Albert Memmi, s’il a été considéré, à travers certains de ses romans, comme le chantre du judaïsme tunisien, demeure surtout, le théoricien du colonialisme

C’est l’histoire d’un mariage mixte raté. Un mariage entre une Juive et un Musulman, Julie et Sam. 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Les jolies colonies de vacances... Il fait beau, il fait chaud, ça sent vraiment les vacances ! Cette semaine, nous vous proposons une série d'articles sur les mouvements de jeunesse juifs en France ! Aujourd'hui, découvrez le parcours d'une ancienne E.I. !

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Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

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Le livre de Ginette. Pas "le livre de Ginette Kolinka", mais bien le livre de Ginette, comme si je parlais du dernier ouvrage d’une bonne copine. Voici ce que je tiens entre mes mains. Un petit livre d’une centaine de pages qui affiche le visage de son auteur sur le marque-page qui l’entoure. Ginette sourit, en fronçant un peu le nez, et je peux l’entendre échapper un filet de voix un peu rauque.

Il y a quelques semaines, à l’occasion d’un déjeuner avec elle, Ginette confiait justement la prochaine sortie de son livre. « Ha bah je ne pas parle des séances de gym du samedi matin là-dedans, c’est sûr ! Non, c’est sur Birkenau bien-sûr ».

En effet. Retour à Birkenau retrace les mois de déportation de Ginette. D’Avignon à Theresienstadt, en passant par Birkenau et Bergen Belsen, Ginette nous emmène avec elle dans ses souvenirs, dans son récit simple et vif, avec pudeur et sincérité.

Combien de fois écrit-elle qu’elle « ne sait plus », qu’elle a oublié le détail de la couleur d’une robe ou le nom d’une ancienne camarade ? Beaucoup.

Dans un souci permanent de justesse, Ginette fouille au fond d’elle pour retracer le plus précisément possible ce qu’a été sa vie – ou plutôt sa survie – au camp.

Je sais que c’est ce qui l’inquiète le plus. Qu’on puisse penser qu’elle exagère, qu’elle modifie.

La dernière phrase de son livre, « j’espère que vous ne pensez pas que j’ai exagéré au moins ? », je la vois, je l’entends nous le dire. Un doigt tendu vers nous, les épaules un peu remontées, la tête penchée sur le côté. Avec une émotion presque enfantine mais une inquiétude bien adulte. Celle de ne pas être à la hauteur pour raconter ce que tous les autres ne pourront jamais raconter.

Ginette remercie les élèves qu’elle accompagne dans les voyages de mémoires et tous ceux qui se font passeurs de mémoire.

Aujourd’hui, c’est moi qui te remercie, Ginette.

Pour avoir redonné une couleur, une odeur et une douleur à ce qui était incolore, inodore et indolore.

Pour avoir fait de ton histoire, une histoire pour l’éternité.

Marie-Sarah Seeberger

 

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