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Publié le 21 Novembre 2014

Un coup de poignard

Par François d’Orcival, de l’Institut, publié dans Valeurs Actuelles, le 17 novembre 2014

La reconnaissance unilatérale par la France d’un État palestinien donnerait raison aux terroristes qui appellent à une troisième “intifada au couteau”.

La reconnaissance unilatérale par la France d’un État palestinien donnerait raison aux terroristes qui appellent à une troisième “intifada au couteau”.

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Publié le 20 Novembre 2014

À la bifurcation des routes

Chronique Radio J de Raphaël Drai, publiée sur son blog le 17 novembre 2014

Chacun se souvient que cet été, après les violentes manifestations de rues anti- israéliennes à Paris et en province et après des attaques insensées de synagogues, l’attention des pouvoirs publics s’est portée sur ces familles juives de France ayant pris la décision de la quitter. Et aussitôt de se récrier en assurant que la citoyenneté des Juifs français restait pleine et entière, que leur sécurité serait renforcée, que ce serait un échec du régime républicain en soi si ces départs surtout en direction d’Israël devenaient encore plus nombreux.

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Publié le 20 Novembre 2014

Reconnaître l’État palestinien? Cela ne changerait rien aux données du conflit

Par Luc Rosenzweig, publié dans Causeur le 19 novembre 2014

Les parlementaires français veulent montrer leurs muscles, et donner l’impression qu’ils sont en mesure d’influer sur la marche du monde. C’est le sens et l’objectif des deux projets de résolution, l’un présenté par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, inscrit à l’ordre du jour de la séance du 28 novembre, l’autre par le groupe communiste au Sénat, qui sera discuté le 11 décembre au palais du Luxembourg.

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Publié le 19 Novembre 2014

Reconnaître la Palestine? Oui, mais laquelle?

Par Jacques Tarnero, Essayiste, publié dans le Huffington Post le 18 novembre 2014

Une proposition de résolution socialiste invitant le gouvernement à reconnaître l'État palestinien est inscrite sur l'agenda de l'Assemblée nationale le 28 novembre. Ce vote interviendra quelques jours avant celui au Sénat, le 11 décembre, d'une résolution communiste sur le même sujet.

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Publié le 19 Novembre 2014

La terreur islamique dans les rues de Jérusalem

Par Freddy Eytan, publié sur le site du CAPE de Jérusalem le 18 novembre 2014

Le dernier massacre contre les fidèles de la synagogue Kéhilat Yaacov à Jérusalem s’inscrit dans une série d’attentats sanglants qui ont débuté depuis plusieurs années. Ce n’est pas la première fois que des terroristes palestiniens, ici ou en Europe, choisissent un lieu de prière juif comme cible et le Mont du Temple fait partie aujourd’hui de la même stratégie. 

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Publié le 18 Novembre 2014

L'antisémitisme en France: voir la réalité, sortir des non dits

Par Dominique Reynié, Professeur à Sciences Po, Directeur général de la Fondation pour l’Innovation politique, et Simone Rodan-Benzaquen, Directrice France de l'American Jewish Committee, publié dans le Huffington Post le 18 novembre 2014

Depuis plus de dix ans les Juifs de France sont dans le doute. Ils ne reconnaissent plus leur France, la République qu'ils aiment tant, pays des droits de l'Homme et de l'universalisme. Depuis plus de dix ans, les Juifs de France sont dans l'inquiétude, car ils voient ressurgir de leur pays une part sombre qu'ils pensaient effacée.

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Publié le 18 Novembre 2014

A gaza, des bonbons pour fêter un attentat contre une synagogue

Par Marc Knobel, Directeur des Études du CRIF

À Gaza, les faiseurs de mort et les fanatiques endoctrinés distribuent dans les rues des bonbons et d’autres douceurs et/ou friandises aux enfants, à des gamins, à des jeunes. Ils célèbrent ainsi l'attentat sacrilège qui a été commis ce matin du 18 novembre 2014 à coup de hache et d’armes blanches contre des fidèles qui priaient avec ferveur à l’intérieur d’une Synagogue à Jérusalem.

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Publié le 17 Novembre 2014

La France et la reconnaissance prématurée de l’État palestinien

Par Freddy Eytan, publié sur le site du CAPE de Jérusalem le 16 novembre 2014

Des groupes parlementaires européens, principalement de Gauche, se précipitent ces jours-ci pour reconnaître l’existence prématurée de l’État palestinien. Après la Suède et la Grande-Bretagne, voilà que les parlements espagnol et français suivent la même démarche avec enthousiasme sans même réfléchir aux conséquences.

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Publié le 14 Novembre 2014

Le génocide des Tutsis n’avait pas été préparé quatre ans à l’avance

Par André Guichaoua, Professeur des universités, sociologue, publié dans le Monde le 13 novembre 2014

Au cours des 20 années d’existence du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), le travail de vérité et l’œuvre de justice ont avancé de pair pour illustrer et comprendre les très concrètes « politiques du génocide ». Il ne s’agissait plus alors de questionner le « pourquoi » de ce génocide, dont tant de conférences et colloques exposaient les fondements présumés, mais de répondre au « comment ».

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Publié le 13 Novembre 2014

Tous les murs ne sont pas honteux

Commémorations et manipulations de l’Histoire

Par Luc Rosenzweig, publié dans Causeur le 12 novembre 2014

Les commémorations sont révélatrices de l’état d’esprit d’un lieu et d’une époque : elles servent moins à transmettre aux contemporains les vérités du passé qu’à conforter les mythes et les préjugés des acteurs du temps présent. Celle qui vient de se dérouler à l’occasion de la célébration du vingt-cinquième anniversaire de l’ouverture (et non la chute) du mur de Berlin, le 9 novembre 1989 ne déroge pas, hélas, à cette règle.

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Fil d’actualité

Hubert ALLOUCHE, délégué du CRIF – Montpellier : « En voyant les images du tremblement de terre qui a secoué l’Algérie et des décombres à la télévision, par liaison satellitaire, nous avons réalisé l’ampleur du désastre et nous avons réalisé combien nous

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06 Octobre 2004
Question : Vous êtes le nouveau délégué du CRIF dans le département de l’Héraut. Comment se compose la communauté juive de Montpellier ? S’agit-il d’une vieille communauté avec une ancienne présence juive Montpelliéraine ?

Martine Ouaknine, Présidente du CRIF Nice - Côte d’Azur : « Notre culture ne nous incite ni à la violence ni au rejet des autres. »

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20 Septembre 2004
Question : Vous venez d'être réélue à la présidence du CRIF Nice Côte d’Azur. Rassurée et satisfaite ?

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

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