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Publié le 12 Novembre 2014

Juifs français et allemands dans la Grande Guerre

Par Philippe-Efraïm Landau, extrait de Vingtième Siècle. Revue d'histoire, Année 1995, publié sur le site de la revue scientifique Persée

En raison de commémorations de la Première Guerre mondiale, nous avons souhaité republier les extraits d’une étude de l’historien Philippe Landau, dans la revue historique 20ème Siècle.

En 1914, pour les Juifs français et allemands, le sentiment communautaire l'a-t-il emporté sur l'identité nationale ? N'en déplaise aux tenants de la spécificité judaïque, d'après Philippe Landau, c'est bien en patriotes nationalistes, en citoyens moyens, qu'ils se sont comportés.

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Publié le 12 Novembre 2014

Romain Rolland et Stefan Zweig: deux humanistes face à la barbarie de la Première guerre mondiale

Par Maurice-Ruben Hayoun, Historien, publié dans le Huffington Post le 11 novembre 2014

Depuis quelques mois, on assiste à une sorte de renaissance de ces deux auteurs, jadis liés par une amitié si indéfectible que même les horreurs et les folies de la Première guerre mondiale n'ont pas réussi à détacher l'un de l'autre. Et pourtant, les tentations et aussi les occasions de se haïr et de s'entre-déchirer furent nombreuses. Certes, certains échanges épistolaires entre Rolland et Zweig ne furent pas à l'abri de vives tensions mais les deux hommes ont toujours réussi à les surmonter.

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Publié le 10 Novembre 2014

La reconnaissance de l’Etat palestinien, « une solution illusoire »

Par Yossi Gal, ambassadeur d’Israël en France, publié dans le Monde le 10 novembre 2014

Parfois, la frustration devant la complexité du Moyen-Orient amène des responsables politiques européens à proposer des solutions déclamatoires : l’Iran poursuit sa course à l’arme nucléaire, la Syrie assassine sans relâche ses citoyens, Daech défie le monde, la terreur relève la tête partout, des jeunes Européens se précipitent en masse vers les organisations extrémistes, le Hezbollah continue de développer son arsenal militaire et le Hamas ne renonce pas à son rêve de détruire Israël.

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Publié le 7 Novembre 2014

De fil en aiguille, la confusion s’établit entre le sociologique et le religieux

 Par le Pasteur Jean-Arnold de Clermont, publié dans la Croix le 7 novembre 2014

À l’arrière-plan des violences en Centrafrique, il y a sans aucun doute des tensions interreligieuses. Si les principaux leaders chrétiens et musulmans affirment la tradition de cohabitation pacifique entre les uns et les autres, il n’empêche que de fortes tensions se sont manifestées depuis longtemps. En 2008, dans une enquête du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), à la question : « Vous sentez-vous exclus ? », 29 % des Chrétiens centrafricains disaient oui pour des raisons économiques, 51 % des Musulmans pour des raisons religieuses.

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Publié le 7 Novembre 2014

Nous ne nous laisserons plus insulter!

Par Dominique Sopo, Président de SOS Racisme, publié dans le Huffington Post le 6 novembre 2014

Le 25 avril 2014, un site d'information révélait que Donald Sterling, propriétaire du club de basketball des Clippers de Los Angeles, tenait des propos racistes à l'encontre des Noirs.

Le 29 avril 2014, après une indignation devenue générale aux États-Unis - chez les joueurs, les personnalités de la communauté afro-américaine et jusqu'au Président Obama -, la NBA décidait notamment du bannissement à vie de Sterling, d'une lourde amende à son encontre et d'une interdiction à assister aux matchs et aux entraînements des Clippers.

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Publié le 7 Novembre 2014

« Le Livre noir de la condition des Chrétiens dans le monde » doit nous ouvrir les yeux

Par Max Gallo est Membre de l'Académie française. Il est écrivain et historien, publié dans le Figaro le 6 novembre 2014

L'historien et écrivain Max Gallo salue la parution du Livre noir de la condition des Chrétiens dans le monde, qui établit de façon rigoureuse les persécutions dont les Chrétiens sont victimes aujourd'hui dans le monde.

Enfin! Voici sur un sujet décisif un livre capital.

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Publié le 7 Novembre 2014

Éric Zemmour et Vichy, pour une analyse politique

Par Richard Prasquier, Ancien Président du CRIF, Président du Keren Hayessod France, Vice-Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, publié dans le Huffington Post le 7 novembre 2014

Je n'ai pas lu l'ensemble du livre de Zemmour et je ne tiens pas à polémiquer sur sa conception du monde, et en particulier sur l'analyse de ces « quarante années qui ont défait la France » que d'aucuns avaient déjà il y a quelques années qualifiées de "trente piteuses », pour les opposer aux fameuses « trente glorieuses ». 

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Publié le 6 Novembre 2014

Étudiants sionistes juifs de France !

Par Sacha Reingewirtz,  Président de l'UEJF, publié dans le Times of Israel le 5 novembre 2014

Le soutien à la démocratie israélienne est un combat de chaque instant pour les étudiants juifs de France. Depuis les émeutes antisémites commises cet été à Paris et à Sarcelles, nous, étudiants juifs de France, sommes pris pour cible. À la fac de Paris 1, l’UEJF s’est opposée à la rentrée au rassemblement organisé par le NPA « contre la barbarie israélienne et la complicité du gouvernement français ». Rassemblement organisé, donc, par le parti d’Olivier Besancenot, qui défilait cet été aux côtés de ceux qui agitaient des drapeaux du Hamas en brandissant des fausses roquettes.

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Publié le 5 Novembre 2014

Une guerre pour rien

Par Boualem Sansal, publié dans le Figaro du 5 novembre 2014

L’écrivain algérien explique pourquoi il conteste les réjouissances autour des anniversaires du 1er novembre 1954 et du 5 juillet 1962, dates respectives du début de la guerre et de l’indépendance de son pays. 

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Publié le 5 Novembre 2014

Après Kobané, il faut sauver Alep

Tribune de Laurent Fabius, Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, dans les quotidiens «Le Figaro», «Washington Post» et «Al Hayat», le 4 novembre 2014

Stoppé in extremis à Kobané, le groupe terroriste Daesh dirige désormais ses assassins vers les autres points de la frontière syro-turque. Au bout de la route : Alep, bastion de l'opposition modérée.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Martine Ouaknine, Présidente du CRIF Nice - Côte d’Azur : « Notre culture ne nous incite ni à la violence ni au rejet des autres. »

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20 Septembre 2004
Question : Vous venez d'être réélue à la présidence du CRIF Nice Côte d’Azur. Rassurée et satisfaite ?

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

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