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Publié le 4 Août 2008

L’Iran défie une nouvelle fois l’Occident

Le Monde, dans son édition du week end du samedi 2 aout, rapporte que le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a rejeté l’ultimatum lancé le 19 juillet à Genève par le haut représentant diplomatique de l’Union européenne, Javier Solana. Celui-ci avait donné quinze jours aux négociateurs iraniens pour répondre à une proposition de coopération des Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne), destinée à les convaincre de renoncer à l’enrichissement d’uranium. Le quotidien estime probable un retour à la politique du bâton, pratiquée en alternance avec celle de la carotte par la communauté internationale dans ses relations avec l’Iran. Un durcissement des sanctions est actuellement à l’étude.
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Publié le 1 Août 2008

Iran : Le témoignage d’une étudiante torturée pour « dissidence »

L’hebdomadaire Valeurs Actuelles du 31 juillet 2008 consacre un article à l’auteur du livre « Prisonnière des Mollahs », Zarah Ghahramani, âgée de seulement 27 ans. La jeune femme, aujourd’hui exilée en Australie, y livre un récit émouvant des souffrances qu’elle endura pendant vingt neuf jours dans la prison d’Evin, la plus redoutée de Téhéran, pour avoir critiqué le gouvernement de la République islamique. L’hebdomadaire y décrit le livre comme étant celui d’une jeune étudiante un peu naïve mais courageuse qui subit un passage à tabac, des tortures et des humiliations. Accusée de contestation dans le cadre d’un mouvement étudiant, elle fut condamnée pour « incitation à la violence » et finit par trahir ses camarades.
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Publié le 1 Août 2008

Iran : Expiration prochaine de l’ultimatum lancée par les nations occidentales

Le site du Figaro a publié le 30 juillet 2008 un article rapportant l’inflexibilité de Téhéran dans la crise du nucléaire iranien. Alors que Les Six (Etats-Unis, Royaume Uni, France, Chine, Russie et Allemagne) viennent de formuler de nouvelles propositions, assorties d’un ultimatum qui expire samedi, à l’égard de l’Iran, le quotidien rapporte que Téhéran accepterait d'entamer des pourparlers à partir de ses propositions, mais sans répondre à l'exigence première des Occidentaux : l'arrêt des activités d'enrichissement d'uranium, un préalable pour ouvrir des négociations avec l'Iran. Il s’agirait donc de répondre oui à des négociations, mais non (au contenu de) leur offre. «La nation iranienne n'accorde aucune importance à tous ces palabres, elle va poursuivre son chemin, a déclaré Ali Khamenei, le réel détenteur du pouvoir en Iran. A un jour de la fin de l’ultimatum prévue pour samedi 2 aout, nul autre responsable que le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, n'est autorisé à s'exprimer devant la presse étrangère. «Un débat agite le sommet du régime et la moindre déclaration peut-être mal interprétée», explique un proche d'un haut dirigeant iranien.
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Publié le 30 Juillet 2008

Des experts préconisent une nouvelle orientation de la politique américaine à l’égard de l’Iran

Le Figaro du 30 juillet 2008 publie un article-compte rendu d’une conférence qui s’est déroulée il y a quelques jours au Center for Strategic and International Studies (CSIS) dans la capitale américaine. Les orateurs, Zbigniew Brzezinski et le général Brent Scowcroft, sont tous deux d’anciens conseillers pour la sécurité nationale auprès d’anciens présidents américains.
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Publié le 29 Juillet 2008

L’Iran gagne du temps et continue d’enrichir de l’uranium

Dans une analyse publiée par le quotidien Le Monde du 29 juillet 2008, Laurent Zecchini s’inquiète de l’imminence d’un possible conflit armé opposant l’Etat juif à l’Iran : « Une des facettes de la culture perse est l'art de ratiociner, d'ergoter à l'infini sur les détails sans jamais aborder le cœur du sujet. Pour gagner du temps. Ce jeu intellectuel pourrait être divertissant s'il ne s'agissait de l'horloge et de l'arme nucléaire. Bien des indices (..) incitent à penser que le risque d'une confrontation militaire avec l'Iran ne s'éloigne pas. ». Estimant que les pourparlers de Genève du 19 juillet (qui n’ont permis aucun progrès réel dans les négociations) avaient été sans surprise, le journaliste estime que le temps gagné par l’Iran ne joue pas en faveur d'Israël. « Les Israéliens sont convaincus que les Iraniens poursuivent sans relâche leur programme d'enrichissement de l'uranium et la modernisation de leur arsenal balistique. Même si on exagère la détermination politique de l'Iran à exercer des représailles contre Israël et les forces américaines dans la région, Tel-Aviv ne peut prendre à la légère le risque de déclencher un embrasement. C'est pourquoi Israël préférerait que les Etats-Unis prennent l'initiative de détruire une partie des nombreuses installations nucléaires iraniennes. ».
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Publié le 28 Juillet 2008

Iran, l’impasse dans les négociations.

L’hebdomadaire Marianne du 26 juillet ne note aucune avancée dans les négociations en cours avec l’Iran visant à lui faire stopper son programme d’enrichissement d’uranium. « D’un côté, Condoleeza Rice, lâche furax que la négociation n’a pas abouti, et donne quinze jours à l’Iran pour renoncer à l’enrichissement de l’uranium (…), de l’autre coté, Ahmadinejad, qui avait salué avec un air d’enfant de chœur les progrès notables de la rencontre de Genève, redevient malheureusement lui-même et aboie que Téhéran ne renoncera pas à un seul iota d’uranium ! ». Le journal avance plusieurs explications à cette impasse : « Lorsque la rencontre américano-persane se produit, le seul bénéficiaire médiatique ne semble pas du tout être le camp républicain et son vieux McCaine, mais bien le bel Obama ! C’est ce messie, dit-on, qui a réussi à influencer la politique étrangère américaine, bien que son pouvoir soit encore virtuel ! Les commentaires ont rendu Condi folle de rage (…), d’où son intransigeance après la rencontre de Genève ». Du côté iranien, Marianne indique qu’Ahmadinejad n’est plus du tout populaire et qu’il se produit autour de lui les mêmes luttes internes qu’autour du président américain, l’ancien négociateur iranien sur le nucléaire Ali Larijani étant sur le point de devenir le chef de l’opposition après avoir été élu au perchoir du Parlement iranien. Enfin, l’hebdomadaire ajoute que du côté israélien « le vrai ou faux virage iranien de Washington a été analysé de la façon suivante : soit l’Amérique lâche Israël et c’est insupportable, soit l’ouverture relève de la fine manœuvre. Dans ce cas, les quinze jours accordés, les dents serrées, par Condi à Téhéran ouvriraient la voie à une option armée, toutes les cartes diplomatiques ayant été épuisées».
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Publié le 28 Juillet 2008

L’actualité iranienne, entre censure, exécutions de condamnés et provocations du président Ahmadinejad.

Le Monde du 26 juillet indique que la commission de surveillance de la presse iranienne a interdit l’édition du soir du quotidien Hamshahri, officiellement après la publication par celui-ci d’informations erronées dans le but de perturber la situation économique du pays. En réalité selon le journal français, Hamshahri appartient à la mairie de Téhéran, dont le maire actuel, Mohammad Bagher Qalibaf est un candidat potentiel à l’élection présidentielle de 2009 qui a déjà par le passé critiqué l’actuel président Mahmoud Ahmadinejad.
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Publié le 25 Juillet 2008

Obama prêt à dialoguer avec Téhéran

Barack Obama et Ehud Olmert se sont longuement entretenus sur le danger iranien. Le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine s’est dit prêt à engager un dialogue direct avec Téhéran. "Si, après cela, ils ne présentent toujours pas la volonté de changer leur politique nucléaire, alors toute action à leur encontre serait légitime," aurait déclaré l’Américain d’après une source israélienne.
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Publié le 25 Juillet 2008

Explosion contre un convoi d’armes pour le Hezbollah

D’après une information du journal londonien, Daily Telegraph, une forte explosion a eu lieu le 19 juillet dernier dans une banlieue de Téhéran contre un convoi militaire qui devait transporter des armes afin de les fournir au Hezbollah. Au moins 15 personnes ont été tuées dans l'explosion. D’après le quotidien, les Gardiens de la Révolution iranienne ont interdit la diffusion de cette information dans les médias et ont lancé une enquête sur l'incident. Les gardiens de la révolution enquêtent sur d’autres explosions de ce genre. Une explosion a secoué une mosquée dans la ville de Chiraz, où les armes étaient stockées, tuant 11 personnes.
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Publié le 22 Juillet 2008

Un nouveau délai de quinze jours accordé à l’Iran

Le Figaro note le changement de stratégie opéré par l’administration Bush relatif au dossier iranien. Cette politique consiste à laisser un délai de quinze jours à l’Iran pour dire s’il acceptait de geler ses activités d’enrichissement d’uranium pour entamer des négociations avec le groupe des six grands pays mandatés par l’ONU (Les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine et l’Allemagne). En somme, un choix entre la coopération ou l’isolement. Les Etats-Unis semblent donc avoir tourné la page de l’idéologie du « changement de régime » à Téhéran que prônait le vice-président Dick Cheney. La présence de William Burns, numéros trois du département d’Etat, aux discussions de Genève samedi, auxquelles avait également pris part le négociateur nucléaire mandaté par l’Iran, illustre ce revirement sans précédent depuis que l’Iran est soupçonné d’enrichir de l’uranium, en 2002. En réalité, il s’agit maintenant pour les pays occidentaux de proposer au pouvoir islamique l’intégration politique et économique dans la communauté internationale, notamment en mettant fin aux embargos commerciaux.
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Cinq regards croisés au CRIF sur le procès du gang des barbares

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05 Juin 2009
Que représente pour vous le procès contre les assassins d’Ilan Halimi (le gang des Barbares) ?

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Question : Le ministre de l’Education nationale a défendu le 27 mai 2009 son projet de lutte contre les armes à l’école. Des détecteurs de métaux et des renforts policiers devraient compléter ce dispositif. Ces mesures vous heurtent-elles ?

Cinq regards croisés au CRIF sur le massacre de Tian’anmen

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Il y a vingt ans, à la stupeur des manifestants qui réclamaient « simplement plus de dialogue » avec le régime communiste chinois et l’ouverture de la démocratie, les blindés faisaient mouvement place Tian ‘anmen. Le soulèvement populaire était maté par les armes, faisant des centaines, voire des milliers de morts, selon les sources. Quel regard portez-vous sur ces événements ?

Albert Roche, Président du CRIF de Bordeaux – Aquitaine : «Les Bordelais sont très fiers de nos champions de football !»

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02 Juin 2009
Question : Bordeaux a reconquis le titre de champion de France 2009 de football, au nez et à la barbe de l’OM et, à Bordeaux, près de 25.000 supporteurs se sont rassemblés place des Quinconces pour assister à la remise de la coupe. Vous êtes content?

Hommage a la famille Metzler

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28 Mai 2009
Il y a quelques années, le docteur Bruno Halioua, historien et secrétaire général de l’AMIF, association membre du CRIF, a attiré l’attention des autorités de la région Poitou-Charente sur la tragédie terrible de la famille Metzler.

Raphaël Haddad, président de l’UEJF: les organisations non-gouvernementales ont bien fait d’aller à Genève

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25 Mai 2009
A la suite de l’émission de France 2 à laquelle vous avez pris part, 19 avocats de la défense du « gang des barbares » ont dénoncé des « atteintes graves à la présomption d’innocence et à l’indépendance de la justice ». Qu’en pensez-vous ?

Ces accusations me semblent bien lourdes au regard d’une émission qui a fait le choix d’un vrai débat de fond sur le procès des ravisseurs d’Ilan Halimi ! Je crois qu’il ne faut pas se laisser impressionner par les cris d’orfraies. Tout ce qui permettra à ce procès d’être l’occasion d’un débat public sur ce que cette tragédie révèle comme malaise dans notre société doit être encouragé.

Un procès doit-il avoir un rôle pédagogique ?

La loi, comme la sanction ont parfois une fonction pédagogique. Elles viennent rappeler les limites fixées par l’ensemble des citoyens pour continuer à vivre-ensemble. Cette dimension est essentielle pour le procès d’un acte antisémite aussi grave, qui s’inscrit dans les milliers d’autres commis sur notre territoire depuis le début des années 2000.

Vous avez fait le clown à Genève pour dénoncer « le cirque » du Durban 2. En fin de compte, quel est le bilan de cette réunion ? Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il ne fallait pas aller à Genève ?

Le bilan de ce sommet pose une question lourde à tous les militants des droits de l’homme. Un chef d’état raciste et ne cachant pas ses volontés d’extermination a ouvert les débats d’une conférence mondiale contre le racisme, tandis qu’une organisation antiraciste reconnue en a été expulsée. Par ces faits, je crains que le conseil des droits de l’homme de l’ONU ait signé l’inversion des valeurs humanistes qu’il est censé défendre, et le succès des pays les plus méprisants des droits de l’homme. Pour cette raison, une réforme de la gouvernance de cet organe m’apparait indispensable et urgente. Je regrette que la France ait participée à cette conférence, parce qu’elle y a ainsi conféré une part de légitimité. Mais à ceux qui prétendent qu’il ne fallait pas que les ONG se rendent à Genève, je réponds que le meilleur endroit au monde pour dénoncer la mascarade de Durban 2 était sans aucun doute à quelques mètres du Président iranien.

Vous avez été invité à la réunion annuelle de l’American Jewish Committee. Quelle est la perception qu’ont les Juifs américains de la situation des Juifs en France ?

J’ai été très marqué par cette rencontre annuelle, qui a réuni 700 personnes pendant trois jours autour d’ateliers thématiques, de grandes conférences. Les juifs américains sont très soucieux de la situation des Juifs de France, et relativement inquiets devant les 350 actes antisémites qui ont été commis sur notre territoire pendant qu’Israël faisait la guerre au Hamas. Pour ma part, je reviens de cette réunion confortée dans l’idée qu’à l’image de ce que nous faisons dans les collèges avec le programme Coexist (www.coexist.fr) ou de notre engagement aux côtés d’associations de quartiers, c’est en construisant des ponts avec d’autres populations que nous pourrons garantir l’avenir des Juifs de France.

Pensez-vous qu’une organisation comme l’UEJF peut critiquer le gouvernement israélien ou doit être inconditionnellement alignée sur les positions des dirigeants israéliens, quels qu’ils soient ?

Il faut soutenir inconditionnellement le droit à l’existence de l’état d’Israël et ne jamais manquer une occasion de promouvoir la paix.

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