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Publié le 27 Octobre 2014

Le retour des guerres de religion ou le grand malaise de la diplomatie

Par Marc Semo, publié dans Libération le 26 octobre 2014

On attribue à André Malraux la phrase apparemment apocryphe, mais désormais célèbre «le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas». Elle est en tout cas visionnaire. C’est vrai dans le monde musulman, avec le conflit toujours plus violent entre chiites et sunnites ou la montée de l’islamisme radical, mais aussi en Occident, avec l’explosion de populismes qui, comme aux États unis avec le Tea Party ou en France avec la Manif pour tous, se réfèrent toujours plus explicitement à la bigoterie.

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Publié le 27 Octobre 2014

L'unilatéralisme... un mirage qui risque de compliquer les choses

Par Yossi Gal, Ambassadeur d’Israël en France, publié le vendredi 17 octobre 2014 dans Le Figaro

Le Moyen-Orient traverse un séisme politique. Quel que soit l’endroit où l’on regarde, on constate un bouillonnement : l’Iran poursuit sa course à l’armement nucléaire, Daesh continue d’horrifier la planète, le massacre d’innocents perdure en Syrie, les organisations terroristes du Hamas et du Hezbollah ne cessent d’amasser des missiles et des roquettes, et on pourrait citer encore tant d’autres exemples…

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Publié le 24 Octobre 2014

L'unilatéralisme... Un mirage qui risque de compliquer les choses

Par M. Yossi Gal, Ambassadeur d’Israël en France, tribune publiée dans le Figaro le 17 octobre 2014

Le Moyen-Orient traverse un séisme politique. Quel que soit l’endroit où l’on regarde, on constate un bouillonnement : l’Iran poursuit sa course à l’armement nucléaire, Daesh continue d’horrifier la planète, le massacre d’innocents perdure en Syrie, les organisations terroristes du Hamas et du Hezbollah ne cessent d’amasser des missiles et des roquettes, et on pourrait citer encore tant d’autres exemples …

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Publié le 24 Octobre 2014

Au nom de la foi

Par Frédéric Joignot, publié dans le Monde le 23 octobre 2014

Depuis juillet, la liste des massacres, des viols, des exécutions sommaires, des tortures, des brutalités associées à l’imposition de la charia (mains coupées, flagellations publiques) que commettent les combattants du groupe armé État islamique (EI), que ce soit à Tikrit, à Rakka, à Mossoul, ne cesse de s’allonger. Ses partisans tournent et diffusent eux-mêmes les vidéos de leurs exactions : égorgements, crucifixions, têtes plantées sur des grilles, balles dans la tête, charniers.

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Publié le 24 Octobre 2014

L'antisémitisme, une spécificité française ?

Par Anette Lévy-Willard, publié dans Libération le 23 octobre 2014

Jeudi 16 octobre 2014, l'antisémitisme était l'objet d'un colloque organisé par la fondation Jean-Jaurès, l’AJC Paris (American Jewish Committee) et la Fondapol. Si la majorité des Français ne sont pas antisémites, la France détient le record européen d’actes de violence envers les Juifs.

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Publié le 24 Octobre 2014

La lutte contre l’antisémitisme est une lutte pour la République

Par Dominique Reynie, Directeur général de la Fondation pour l’Innovation politique, Gilles Finchelstein, Directeur général de la Fondation Jean-Jaurès et Simone Rodan, Directrice de l’American Jewish Committee Paris, publié dans Libération le 23 octobre 2014

Dix ans après le rapport Rufin, comment lutter efficacement contre l'antisémitisme et en finir avec la tension générale qui mine nos sociétés ?

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Publié le 24 Octobre 2014

Il y a dix ans, un rapport entendait lutter contre le racisme et l’antisémitisme : le rapport Rufin

Par Marc Knobel, Historien, Directeur des Etudes au CRIF

C’est dans une actualité bouillonnante qu’en juin 2004, le ministre de l’Intérieur confie à Jean-Christophe Rufin, écrivain, médecin, ancien président de Médecins sans frontières et président d’Action contre la faim, une mission : approfondir la connaissance des mécanismes qui peuvent conduire à des actes ou à des menaces de caractère raciste ou antisémite. 

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Publié le 23 Octobre 2014

Tarek al Suwaïdan, un promoteur du jihad bientôt à Bruxelles

Par Jacques Tarnero

C’est un grand promoteur de la haine anti israélienne et antijuive que la Foire musulmane de Bruxelles s’apprête à accueillir du 7 au 10 novembre prochains. Il suffit pour le vérifier de regarder et d’écouter les enregistrements vidéo des prêches de Tarek al Suwaïdan. 

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Publié le 22 Octobre 2014

Quel poids pour le nouveau parti d'Alain Soral et Dieudonné ?

Propos recueillis par Alexandre Devecchio, interview de Jean-Yves Camus publié dans le Figaro le 21 octobre 2014

D'après le site Médiapart, en rupture avec la récente prise de position «pro-israélienne» du conseiller international de Marine Le Pen, Alain Soral aurait décidé de créer un parti politique avec Dieudonné. Quels pourraient-être les ressorts idéologiques de ce futur parti?

Jean-Yves Camus: Le ressort idéologique de ce parti est très simple, c'est l'opposition radicale au judaïsme, à la communauté juive et à Israël. 

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Publié le 21 Octobre 2014

L'aide médicale que diffuse le pacifisme en s'alimentant d'antisémitisme

Par Giovanni Matteo Quer, Chercheur au centre de recherche israélien NGO Monitor et au "European Forum", Université Hébraïque de Jérusalem, publié dans le Huffington Post le 20 octobre 2014

La lettre ouverte pour Gaza envoyée par un groupe de médecins et chercheurs à la revue médicale anglaise « Lancet » le 23 juillet 2014, accusant Israël des plus terribles crimes, n'est pas simplement un cas de zèle pro-palestinien. Déguisés en fervents partisans des droits de l'homme en prêchant le pacifisme par le jargon médical, ces activistes s'alimentent de théories conspirationnistes et du plus traditionnel antisémitisme.

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Un accord qui «ne résout rien sur le fond»

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18 Mai 2010
François Géré, directeur de recherches à l'Université Paris III et président fondateur de l'IFAS (Institut français d'analyse stratégique), revient, dans nouvelobs.com, sur l'accord Turquie-Brésil-Iran sur le nucléaire, annoncé lundi 17 mai 2010.

Que signifie l'accord sur le projet d'échange de combustible nucléaire entre l'Iran, la Turquie et le Brésil ? Prévoit-t-il l'abandon de nouvelles sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU à l'encontre de Téhéran ?

Il a deux conséquences à court terme : le report - et non l'abandon - des sanctions de l'ONU, et l'éloignement de la menace d'un Iran qui enrichit lui-même son uranium pour le réacteur de recherche nucléaire de Téhéran. Mais l'accord ne fait que reporter le problème, il ne résout rien sur le fond. Il prévoit uniquement l'envoi de 1.200 kg d'uranium enrichi à 3,5% en Turquie, qui est le total fixé en octobre 2009. Depuis, les Iraniens ont continué à enrichir de l'uranium et disposent de bien plus des 1.200 kg qu'ils s'engagent à envoyer. L'accord ne garantit pas qu'à chaque fois que l'Iran reconstitue son uranium, il l'enverra en Turquie. Le pays ne s'engage pas non plus à arrêter d'enrichir lui-même de l'uranium. Dans six mois, on pourrait se retrouver dans la même situation qu'aujourd'hui et arriver à une tonne d'uranium enrichi sur le territoire iranien.

Sur quoi l'accord peut-il déboucher ?

L'accord ouvre néanmoins la porte à un nouveau dialogue. Le gouvernement iranien indique qu'il veut reprendre le dialogue avec les 5+1 mais l'obtention d'un accord satisfaisant s'annonce difficile. Le Brésil et la Turquie viennent s'ajouter, avec la Russie et à la Chine, à la liste des pays qui s'opposent à des sanctions contre Téhéran. Cela fait quatre pays qui seraient contre de nouvelles sanctions, contre quatre autres qui seraient pour. La position diplomatique de l'Iran semble renforcée. Les grandes puissances sont maintenant dans l'attente de propositions sérieuses, constantes et crédibles de la part de Téhéran.

En quoi cet accord entre l'Iran, la Turquie et le Brésil est une médiation de "la dernière chance", comme l'ont qualifié Washington et Moscou ?

Cet accord était la dernière étape avant de nouvelles sanctions prises par le Conseil de Sécurité de l'ONU à l'encontre de Téhéran. Les Iraniens ont réussi à monter un accord qui dans l'état actuel, désamorce le processus grave qui était engagé et reporte de possibles sanctions à leur égard.

La Chine, qui a pris part aux discussions sur de nouvelles sanctions éventuelles, a-t-elle joué un rôle particulier dans la signature de l'accord avec le Brésil et la Turquie ?

La Chine a clairement poussé l'Iran à lâcher du lest. Pékin est très favorable à une entente sur la question du nucléaire iranien et la position chinoise est de dire qu'il y a de la place pour un accord. La Chine a un rôle de coéquipier.

De son côté, Israël a accusé Téhéran de manipulation en faisant semblant d'accepter un enrichissement de son uranium en Turquie. Ces accusations sont-elles fondées ?

Les Israéliens n'ont pas confiance. La position d'Israël est de dire à Téhéran : "On n'y croit pas, vous ne cherchez qu'à reporter les sanctions". Pour l'instant, l'Iran n'a fait que menacer d'enrichir son uranium à 20% mais n'a pas encore commencé à le faire. La peur d'Israël est que l'Iran enrichisse son uranium à plus de 20%. Si les Iraniens renoncent à démarrer l'enrichissement, cela écarte une échéance dangereuse.

Photo (François Géré) : D.R.

L'accord sur le nucléaire iranien "ne résout rien sur le fond" (nouvelobs.com)

Quand Shanghaï était aussi juive..., par Bruno Philip

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10 Mai 2010
Albert Londres, mort dans le paquebot qui le ramenait de Chine en France, disait de Shanghaï qu'elle était "de mère chinoise, de père américano-anglo-franco-germano-hollando-italo-nippon-judéo-espagnol". A l'heure où la mégapole brille de tous ses feux pour cause d'Exposition universelle, on avait peut-être un peu oublié, entre autres identités, le passé juif de celle qui fut le cosmopolitisme fait ville.

Georges Bensoussan : «Depuis quand choisit-on son ennemi et son partenaire pour négocier ?»

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10 Mai 2010
Pourquoi avez-vous signé "l’appel à la raison" de JCALL ?

Faisal Shahzad, du rêve américain au terrorisme

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06 Mai 2010
Lorsqu'il leva la main droite et prononça le fameux «serment de fidélité», ce 17 avril 2009 dans un petit tribunal de Bridgeport dans le Connecticut, Faisal Shahzad, désormais citoyen des États-Unis d'Amérique, réalisait enfin le rêve américain. Il pourrait voter, faire venir des membres de sa famille du Pakistan et voir grand au pays de tous les possibles. Seules lui restaient interdites la présidence et la vice-présidence, réservées aux citoyens nés sur le sol américain.

Tensions à la tête de l'Autorité palestinienne

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06 Mai 2010
Ce pourrait être l'histoire d'un tandem d'hommes de pouvoir, unis par une claire répartition des rôles : d'un côté le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, dont l'activité de globe-trotter est consacrée aux contacts avec les hommes d'Etat à travers le monde ; de l'autre, son premier ministre, Salam Fayyad, qui s'efforce de créer les conditions d'un futur Etat palestinien par une action concrète sur les plans économique et institutionnel.

Netanyahu à ABC News : Nous ferons face aux extrémistes et, finalement, nous les vaincrons

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06 Mai 2010
(Transcription et traduction, par France-Israël, d’une grande interview accordée à la chaine ABC par Benjamin Netanyahu, le 19 avril 2010)

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