À l’occasion du premier anniversaire du 7 Octobre, la Revue K. publie aux Presses universitaires de France La fin d’une illusion. Israël et l’Occident après le 7 octobre, une sélection de ses textes analysant l’événement et ses suites. Sous la direction de Bruno Karsenti.
Numéro deux du mouvement Horizons, le maire de Nice Christian Estrosi évoque pour nous la nature profonde du 7 Octobre et ses conséquences, en France comme au Proche-Orient. Particulièrement critique à l’égard de la toxicité de LFI et de Jean-Luc Mélenchon, « sortis du champ de la République » dit-il, il pense que face à un axe de droite républicaine et du centre, une gauche sociale-démocrate et républicaine peut se reconstituer. Il distingue « les quatre formes d’antisémitisme qui convergent dangereusement » en France et estime que les autorités devraient s’exprimer beaucoup plus « clairement » sur la situation au Proche-Orient, par exemple pour « qualifier le Hezbollah d’organisation terroriste comme le font le Canada et les États-Unis » et reconnaître la légitime défense d’Israël. En réponse aux questions de Jean-Philippe Moinet, le vice-président d’Horizons s’oppose ainsi nettement aux récentes déclarations d’Emmanuel Macron : « Derrière le Hezbollah, on le sait mais il faut le répéter, il y a l’Iran et la Mollah-cratie, obsédée par la destruction d’Israël et de son peuple. Ils l’ont toujours dit, leur objectif final est la disparition d’Israël. L’ignorer c’est se tromper et c’est tromper les Français. »