Article de Paul-François Paoli publié dans le Figaro le 10 avril 2014
Même s'il n'est pas une fiction, le livre de Thomas Harding se lit comme un roman, tant la vie intime des individus y côtoie la démesure de l'Histoire. Ou comment Rudolf Höss, un homme somme toute banal, est devenu un des plus grands criminels du XXe siècle en supervisant, sans états d'âme, le camp d'Auschwitz. Après la victoire des Alliés, il sera traqué par un Juif allemand ayant fui le nazisme pour rejoindre l'armée britannique, Hanns Alexander, qui le fera arrêter et condamner.