Question : Vous avez le projet d’organiser un voyage au Rwanda et en Israël. Pourriez vous nous expliquer de quoi il s’agit ?
Sur paroles (1), le magazine de la nouvelle école de journalisme de sciences politiques de Paris consacre son dernier numéro (juin 2005) à l’héritage d’Auschwitz. Les étudiants ont rencontré les survivants de l’horreur : Henryk Mandelbaum, un des rares rescapés des Sonderkommandos, ces prisonniers chargés par les nazis de sortir les cadavres des chambres à gaz et de les brûler ; Jules Fainzang (88 ans) déporté à Auschwitz et à Buchenwald et qui participe chaque année à des séminaires sur la transmissions de l’histoire de la Shoah ; Martha Czerewska, une polonaise non juive qui se bat pour la mémoire de son frère Janosz, déporté à Auschwitz parce qu’il était artiste peintre ; Dorotha Rischka qui, tous les matins se rend dans les camps. Son métier ? raconter la Shoah aux visiteurs ; Charles Baron, un déporté français membre de la Commission du souvenir du CRIF, qui retourne souvent en Pologne avec des étudiants ou des lycéens et Annick Kayitesi qui est rescapé du génocide Tutsie.
Question : Avraham B. Yehoshua, vous publiez un livre qui brise des tabous, Israël un examen moral (1). De quoi s’agit-il ?
Question: Les 29 et 30 Juin 2005, à l’initiative de l’Émir du Qatar, le cheikh Hamad Ben khalifa Al-Thani, s’est tenu à Doha (Qatar) une conférence pour le dialogue interreligieux. Les deux précédentes conférences interreligieuses de Doha, en Avril 2003 et Mai 2004, étaient placées sous le signe du « dialogue islamo-chrétien ». L’Emir du Qatar a décidé d’élargir le débat en invitant cette année une délégation juive, comprenant notamment des Américains et des Français. Vous avez participé à cette conférence. Qu’avez-vous ressenti ? Dans quel état d’esprit étiez-vous ?
Dans un essai publié récemment (1), l’historien Michel Winock analyse les rapports entretenus, au cours des siècles, entre la République, la population et les juifs de France de 1789, jusqu’au « malaise des années 2000 ».
Succédant à Edwige Elkaïm, qui arrivait au terme de son mandat et n’était pas rééligible, Marc Lumbroso, a été élu président du B’nai Brith de France lors de l’Assemblée générale qui a lieu dimanche 26 juin à Strasbourg. Marc Lumbroso représente le B’nai Brith de France à l’assemblée générale du CRIF et fait partie de sa commission électorale.