Question : Vient de sortir en librairie votre « Atlas géopolitique d’Israël. Aspects d’une démocratie en guerre », avec cartes et infographies de Alexandre Nicolas (collection Atlas Monde, 80 pages, 15 euros, Edition Autrement). S’agit-il d’ailleurs d’un livre ou d’un atlas géopolitique ? Et qu’est ce qu’un atlas géopolitique ?
1° Vous êtes la représentante en France de l’American Jewish Committee (l’AJC) qui vient de tenir à Washington son congrès annuel dont l’hôte d’honneur a été cette fois le Premier Ministre François Fillon. Pouvez-vous nous présenter l’AJ, l’une des plus anciennes et des plus connues organisations juives américaines ?
L’homme n’aime pas les honneurs. Il refuse même d’aller chercher la légion d’honneur qui lui est décernée. Marcel Blumenzak est un homme modeste. Il considère que ce qu’il a fait était de son devoir. Téméraire, il s’engage à 17 ans comme volontaire étranger pour aller combattre aux côtés des siens en Israël. « Je ne voulais plus qu’à cause d’un nom, d’une appartenance à une religion quelqu’un soit massacré. »
« J’étais un enfant perdu qui cherchait à se construire. Après la guerre, ce n’était pas évident de retrouver ses marques », explique Maurice Schwartz. Cet ancien combattant de la guerre d’indépendance est parti en Israël pour se reconstruire mais aussi et surtout « parce qu’on avait besoin » de lui.
Né en 1924 à Paris, Simon Drucker vit avec ses parents originaires de Pologne et son petit frère Isidore. Le père de Simon, sans papier, fabrique des casquettes dans un atelier de la rue des Blancs-Manteaux. « Il nous arrivait souvent d’avoir faim mais nos parents nous donnaient tellement d’amour, de tendresse, que dans les pires moments – et même plus tard devant la mort – l’espoir ne nous abandonnera jamais », déclare Simon.