Conduite par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif et président de la Commission des Relations avec les ONG, les syndicats et le monde associatif, une délégation du CRIF a assisté, le 6 février 2011 à la réception du nouvel an chinois organisée par l’A.R.F.O.I., Association des Résidents en France d’Origine Indochinoise. Tandis que toutes les rues du 13ème arrondissement de Paris vibraient au rythme des différents défilés musicaux et costumés, les invités se pressaient au restaurant China Town Olympiades où ils étaient accueillis par le président de l’A.R.F.O.I., Monsieur Trinh Huy et par Monsieur Pham Van Nghia, chargé de mission, tandis que de charmantes hôtesses en tenue folklorique épinglaient sur leurs vestes de petits bouquets fleuris. Et c’est dans une ambiance bon enfant que l’on est passé de l’année du tigre à celle du lapin. On notait la présence de plusieurs ambassadeurs et représentants de pays asiatiques dont la Chine, de Monsieur Jean-Marie Le Guen, député de Paris et du maire du 13ème arrondissement, Monsieur Jérôme Coumet.
C’est sur ce thème que Frédéric Encel a organisé, dimanche 30 janvier 2011, les huitièmes entretiens de l’ESG Management School. Docteur en géopolitique, auteur de plusieurs ouvrages, Fréderic Encel est Docteur de relations internationales à l'ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Politiques Paris. Il a obtenu en 1987 le premier Prix au Concours national de la Résistance et de la Déportation.
Le quartier général du mouvement qui affole les gouvernements occidentaux se trouve au premier étage d'une rue paisible du centre du Caire, sur l'île Manyal al-Rawdah, au bord d'un bras du Nil. Un autocollant déchiré annonce «Frères musulmans» sur le montant de la porte de bois sculpté.
"Je mourrai sur le sol égyptien! ", a asséné Hosni Moubarak lundi 31 janvier 2011. Du Caire à Alexandrie, ils étaient pourtant plus d'un million de manifestants à exiger la démission du président égyptien, au pouvoir depuis 1981. Révolte plus que révolution, le sociologue Alain Touraine livre une analyse géopolitique, distanciée.
Mais où sont passés les défenseurs des droits de l’homme ? Que pensent-ils, ces intellectuels qui, au nom de la démocratisation du monde arabe, avaient refusé de condamner l’intervention américaine en Irak ? Nés du combat contre le totalitarisme soviétique, ces «néoconservateurs à la française» n’ont cessé de dénoncer l’islamisme ces dernières années, toujours au nom de la démocratie. Or, aujourd’hui, ils sont silencieux. Pas un qui n’ait appelé à soutenir les démocrates tunisiens et égyptiens comme ils le firent pour la Géorgie ou l’Ukraine. Pour Libération, le philosophe Alain Finkielkraut (1) explique les raisons de cette prudence.
Lorsqu’un conflit éclate dans leur pays, s’ils sont pauvres, s’ils sont orphelins, s’ils ne connaissent pas leurs droits ou s’ils ne sont pas scolarisés, les enfants sont confrontés au risque d’être enrôlés dans des groupes ou des forces armés. À l’occasion du 12 février 2011 prochain, journée internationale des enfants soldats, l’Unicef France fait le point sur ces enfants auxquels on a volé l’innocence.