C’est un rendez-vous immuable depuis 1977. Chaque année, depuis trente-quatre ans, à l’orée de l’été, la communauté juive de Montpellier organise, dans le parc de Grammont, la journée de Jérusalem. L’événement, mis sur pied par le Centre culturel juif de Montpellier (CCJM), regroupe les différentes associations juives de la ville. L’objectif est tout aussi immuable que le rendez-vous. Il s’agit de célébrer Jérusalem en tant que « capitale historique du peuple juif », en tant que « capitale une et indivisible ».
Deux hôtels de luxe se sont ouverture à Gaza en juin 2011. Des milliers de voitures neuves sillonnent les routes. Un second centre commercial - avec des escalators importés d'Israël – ouvrira en juillet prochain. Des centaines de maisons et deux douzaines d'écoles sont sur le point d’être construites. Une ferme dirigée par le Hamas, là où se dressait autrefois une implantation juive produit assez de fruits pour faire concurrence aux importations israéliennes.
Mohammed Daoudi Dajani, professeur à l’Université Al-Quds de Jérusalem et membre du Comité de conscience du Projet Aladin, faisait partie de la délégation qui s’est rendue le 1er février 2011 dernier à Auschwitz. Il a écrit cet article pour le New York Times avec Robert Satloff, auteur de « Parmi les justes : Histoires perdues de l’holocauste à l’intérieur des pays arabes »: