Cette pétition de 15.000 signatures lancée à l'initiative de Siona, J.Forum et BNVCA, demandait au Président du Parlement Européen l’annulation du vote du 10 mars 2010 approuvant le rapport Goldstone. Elle était justifiée par les déclarations du Président de la Commission, M. Goldstone le 1er avril 2011 au journal Washington Post, qui remettaient en cause la totalité des conclusions de son rapport : « Si j avais su à l’époque ce je sais maintenant, le rapport Goldstone aurait été un autre document…..Israël a montré des preuves irréfutables sur la mort de plusieurs vies civiles. Avec ces preuves on ne peut plus dire qu’Israël est responsable de crimes de guerre. »
La délégation a insisté sur le fait que de telles déclarations remettaient totalement en cause les conclusions du rapport Goldstone et les accusations injustifiées de crimes de guerre à l’encontre d’Israël.
Nous allons suivre avec vigilance le cheminement de cette pétition afin que les accusations graves et injustes à l’encontre d’Israël soient définitivement effacées ; nous n’oublions pas les conséquences dévastatrices de ce rapport qui a provoqué une vague d’exactions antisémites en Europe et en particulier en France.
Quel a été l’accueil des autorités européennes?
Nous avons reçu un accueil chaleureux et attentif de tous nos interlocuteurs européens qui ont reconnu la légitimité de notre démarche qu’ils se sont engagés à soutenir.
Mr. Gabriele Albertini, Président de la Commission des Affaires Etrangères, a reconnu le bien fondé de la requête et s’est engagé à y apporter tout son appui et faire tous les efforts possibles pour qu’elle aboutisse en conformité avec les règles de fonctionnement de l’Union Européenne.
Contrairement à ce que nous pensions, nous avons constaté avec satisfaction qu'Israël a de nombreux amis au Parlement Européen. Il y a certainement un grand travail à faire.
Croyez-vous à la paix entre Israéliens et Palestiniens?
Toutes les guerres finissent par la paix. A cette paix, j'y crois profondément mais cette paix ne peut être obtenue que par des négociations directes entre les Israéliens et les Palestiniens, pas une paix imposée comme le veut Mr Abbas par un vote à l'ONU qui entérinerait des frontières de 1967 qui n'existent pas puisque les lignes de 1967 n'étaient que des lignes d'armistice, donc provisoires.
La paix, c'est aussi un problème pédagogique, les Palestiniens devraient commencer par supprimer l’incitation à la haine des Juifs et d'Israël dans les manuels scolaires.
Photo : D.R.