Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean-Pierre Allali - L’identité en question(s) : Qu’est-ce qui fait peuple ? Le sujet juif, sous la direction de Michel Gad Wolkowicz

06 Juillet 2022 | 160 vue(s)
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Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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L’identité en question(s). Qu’est-ce qui fait peuple ? - Le sujet juif, sous la direction de Michel Gad Wolkowicz (*)

 

Décidemment, Michel Gad Wolkowicz ne chôme pas. Après « La transmission en question(s) » (Éditions In Press, 2020) voici, sur le même principe, « L’identité en question(s) ».

Un panel de contributeurs de talent pour traiter un sujet d’actualité. Parmi eux, le Grand rabbin Haïm Korsia, Pascal Bruckner, Michaël Prazan, Frédéric Encel, Rivon Krygier, Roger Pol-Droit, Daniel Sibony, Denis Charbit, Shmuel Trigano, Marc Cohen, Gérard Garouste ou encore Alain Kleinmann. À l’heure de la pandémie de Covid-19, l’identité juive est examinée sous toutes ses facettes : « De l’identité singulièrement universelle »(Daniel Sibony) à  « L’identité juive dans les notes de travail du Kaddish d’André Schwartz-Bart » ( Francine Kaufmann) en passant par « Une identité sous forme de point d’interrogation » (Daniel Epstein), « Identité selon Abraham et Sarah »(Marc Cohen,  « L’identité juive concernée par les bouleversements des lois bioéthiques au plan de la filiation »(Paul Atlan), « Une identité intime voire indiscible » (Viviane Chetrit-Vatine), « L’identité juive et le shofar » (Jean-Jacques Moscowitz) , « Identité et imposture » (Rachel Rosenblum ), « Les États ont-ils une identité ? »(Denis Charbit), « Au nom de l’identité » (Richard Rossin), « Nos identités » (Thibault Moreau), « L’identité juive : esquisse de définition » (Claude Birman), « Que nous dit la musique sur l’identité ? » (Philippe Gumplowicz), « Des identités féminines juives en construction » ( Sophie Nizard), « L’identité sexuelle en droit » ( Nathalie de Bremaecker et Mathieu Doat), « Paradoxes des identités : le Juif d’humour » (Simone Wiener, « Le devenir hébraïque de l’identité juive » (Antoine Mercier), « Quelques réflexions sur la notion d’identité en peinture » (Alain Kleinmann) ou encore : « De l’identité à la disposition analytique de l’analyste » ( Michel Gad Wolkowicz).

Quelle soit totem ou tabou, l’identité, notion désormais omniprésente, est devenue un point de fascination mais aussi un point aveugle. On peut dès lors, se poser la question : l’identité juive est-elle spécifique, particulière ?

Dans sa belle intervention, le Grand rabbin Haïm Korsia met l’accent sur la nouvelle façon de vivre que nous a imposé la pandémie : « Des choses importantes apparaissent alors qu’on les avait reléguées  au rang d’évidences et, en tous les cas, pas dignes d’être discutables ». on se demande ; mais qu’est-ce qui est, tout compte fait, essentiel , indispensable ? Les commerces de bouche ou les coiffeurs ? Les libraires ou les rabbins ? Les jeunes ou les vieux ?  Ah cette Covid !! Curieusement, Haïm Korsia fait remarquer que ce mot, écrit en hébreu, se lit en sens inverse « Dibbouk », le diable !! En vous invitant à ne pas rester pessimistes, le Grand rabbin de France nous dit : « Tirons au moins le positif de cette période de pandémie » car «  c’est le propre du judaïsme que d’aller chercher des questions…pour chercher à transformer notre vie ». Car il faut, dès à présent, construire le monde d’après.

Des illustrations , notamment d’Ofer Lellouche, agrémentent cet ouvrage très intéressant.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions In Press. Mai 2022. 528 pages. 30 €.