Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Israël : Politique et société, de Ben-Gourion à Netanyahou, par Michaël Parienté

13 Juillet 2022 | 220 vue(s)
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Actualité

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Israël

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

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Opinion

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

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Israël : Politique et société, de Ben-Gourion à Netanyahou, par Michaël Parienté (*)

 

Originaire du Maroc, auteur et éditeur, Michaël Parienté a dirigé à Paris la Galerie d’art Stavit et le club littéraire et artistique L’Autre Parnasse. Après avoir fait son alyah, il a choisi de revenir en France.  Dans le tableau qu’il nous propose de l’histoire d’Israël et de  la société israélienne, il ne mâche pas ses mots. Les portraits qu’il dresse des politiciens contemporains de l’État juif, de gauche comme de droite, sont pour le moins sévères. On est loin de David Ben Gourion et des pères fondateurs. Ainsi, parmi des travaillistes « agonisants »,  Avi Gabbay est décrit comme un caméléon, Orly Lévy Abecassis, fille de David Lévy, qui « retourne sa veste ». Et  « le cynisme politique ne s’est pas arrêté  là ». Amir Peretz et Itzik Shmuli, attirés par les sirènes du clan Netanyahou, « ont accepté de rejoindre la coalition montée dans le mensonge et la tromperie ». Benjamin Netannyahou, son épouse et sa famille en prennent pour leur grade : « Ils précipitent le pays dans l’abîme ». Ou encore : « Netanyahou restera dans l’Histoire comme celui qui a semé la division et la haine parmi le peuple ». Il « ne respecte aucune règle  politique, morale ou éthique ».  Quant à son épouse, Sarah, impliquée dans plusieurs affaires, elle « apparaît comme une femme hystérique, insupportable avec son personnel, détraquée, et selon plusieurs témoignages concordants, alcoolique ». Et ce n’est pas mieux au centre : « Comme tous les chefs de partis du centre,  qui arrivent en fanfare et finissent dans la honte, Gantz a entamé sa chute ».

Seul Yair Lapid semble échapper à la plume acérée de l’auteur qui considère qu’il a « démontré qu’il était un grand homme d’État ».

Plusieurs pages sont consacrées au « Second Israël », celui des humiliés à l’identité blessée et des Panthères Noires. Où va Israël ?, peut-on se demander, en apprenant que les jeunes se font de plus en plus tatouer, et que certaines familles renoncent à la circoncision des nouveaux nés.

La deuxième partie de l’ouvrage vient compenser la volée de bois vert de la première. C’est la Start-Up Nation, le cinéma en pleine expansion, les remarquables séries télévisées, les orchestres philarmoniques, l’opéra, les ballets, la danse moderne, le théâtre, la variété, la littérature et les arts plastiques. Ouf, on a failli devenir anti-israélien !

On notera une tendance à orthographier les patronymes de manière inhabituelle : Beguin au lieu de Begin, Naftali Bennett et Ayelette Shaked, le rav Kuk, le Grand rabbin Ovadia, Ben Tsion pour Benzion, le père de Netanyahou, Avihaï Mandelblith avec « h »…

Un ouvrage intéressant malgré certaines outrances.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Préface de Yehuda Lancry. Éditions StavNet. Février 2022. 274 pages. 20 €.