Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Elena Ferrante. À la recherche de l’Amie prodigieuse, par Salomon Malka

14 Novembre 2022 | 100 vue(s)
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Actualité

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

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Opinion

Par Chloé Blum

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Elena Ferrante. À la recherche de l’Amie prodigieuse, par Salomon Malka (*)

 

Connaissez-vous Elissa Rhaïs, la mystérieuse romancière juive de Blida ? Probablement non. Et pourtant, cette « écrivaine » connut, dans les années vingt, un énorme succès littéraire avec des romans comme « Saada la Marocaine » paru chez Plon. Née Rosine Boumendil, fille du boulanger Jacob Boumendil et de Mazaltob Seror, Elissa Rhaïs, qui côtoya Colette, Sarah Bernhardt et Paul Morand mourut dans sa ville natale laissant le souvenir d’une femme d’exception. Mais un jour, en 1983, tout s’écroula. Au cours de la célèbre émission télévisée « Apostrophes », animée par Bernard Pivot, Paul Tabet, alors directeur du Centre Culturel Français de Rome, révéla qu’Elissa Rhaïs n’avait jamais écrit la moindre ligne et que c’est son père, Raoul-Robert Tabet, qui était le véritable auteur des romans à succès de Rosine Boumendil.

C’est une épopée du même type que nous raconte avec verve Salomon Malka, à ceci près que son « héroïne », Elena Ferrante, a connu un succès bien plus considérable qu’Elissa Rhaïs. Sa quadrilogie « L’amie prodigieuse », par la suite adaptée en série télévisée s’est vendue à des millions d’exemplaires en Italie, mais aussi en France, en Allemagne ou encore aux États-Unis. Son œuvre a été traduite en quarante-deux langues. Malgrès ce succès, Elena Ferrante a choisi de rester dans l’ombre n’accordant aucune interview et ne participant à aucun salon ou à des séances de dédicaces. Mais qui est donc Elena Ferrante ?

« Il y a une énigme autour d’elle » nous dit Salomon Malka en préambule de son enquête. Au fil des pages, les pistes se multiplient. Dès lors, laquelle faut-il privilégier ? « Claudio Gatti, qui a la certitude qu’Anita Raja et personne d’autre, a écrit les livres d’Elena Ferrante ? Gisèle Sapiro, qui estime plutôt rare qu’une traductrice se transforme en romancière ? Antoine Compagnon, qui n’écarte pas l’hypothèse d’une écriture à deux ? Raimondo Di Maio, qui pressent un travail collectif ? Tous ceux qui voient en Domenico Startone une nouvelle émule de Romain Gary ? Les adeptes d’une stratégie marketing choisie par les éditeurs ? »

Mais, tout compte fait, ne faut-il pas, comme le suggère Erri De Luca, « laisser Elena Ferrante en paix ». Et, d’ailleurs, « peut-on détacher une œuvre de son auteur ? ».

Si la saga d’Elena Ferrante commence à Naples, elle remonte bien plus loin et croise les familles Petzenbaum, Horowicz, Cerullo, Greco et Salvatore. Avec, en toile de fond, l’ombre des camps de la mort et la Shoah.

Un grand mystère, un remarquable récit. A découvrir !

Jean-Pierre Allali

(*)  Éditions Ecriture. Février 2022. 240 pages. 18 €.