Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Elena Ferrante. À la recherche de l’Amie prodigieuse, par Salomon Malka

14 Novembre 2022 | 100 vue(s)
Catégorie(s) :
France

La semaine dernière, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) proposait dans sa newsletter et sur ses réseaux sociaux un contenu qui a fait polémique.

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

Portrait de Invité
#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

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Actualité

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Elena Ferrante. À la recherche de l’Amie prodigieuse, par Salomon Malka (*)

 

Connaissez-vous Elissa Rhaïs, la mystérieuse romancière juive de Blida ? Probablement non. Et pourtant, cette « écrivaine » connut, dans les années vingt, un énorme succès littéraire avec des romans comme « Saada la Marocaine » paru chez Plon. Née Rosine Boumendil, fille du boulanger Jacob Boumendil et de Mazaltob Seror, Elissa Rhaïs, qui côtoya Colette, Sarah Bernhardt et Paul Morand mourut dans sa ville natale laissant le souvenir d’une femme d’exception. Mais un jour, en 1983, tout s’écroula. Au cours de la célèbre émission télévisée « Apostrophes », animée par Bernard Pivot, Paul Tabet, alors directeur du Centre Culturel Français de Rome, révéla qu’Elissa Rhaïs n’avait jamais écrit la moindre ligne et que c’est son père, Raoul-Robert Tabet, qui était le véritable auteur des romans à succès de Rosine Boumendil.

C’est une épopée du même type que nous raconte avec verve Salomon Malka, à ceci près que son « héroïne », Elena Ferrante, a connu un succès bien plus considérable qu’Elissa Rhaïs. Sa quadrilogie « L’amie prodigieuse », par la suite adaptée en série télévisée s’est vendue à des millions d’exemplaires en Italie, mais aussi en France, en Allemagne ou encore aux États-Unis. Son œuvre a été traduite en quarante-deux langues. Malgrès ce succès, Elena Ferrante a choisi de rester dans l’ombre n’accordant aucune interview et ne participant à aucun salon ou à des séances de dédicaces. Mais qui est donc Elena Ferrante ?

« Il y a une énigme autour d’elle » nous dit Salomon Malka en préambule de son enquête. Au fil des pages, les pistes se multiplient. Dès lors, laquelle faut-il privilégier ? « Claudio Gatti, qui a la certitude qu’Anita Raja et personne d’autre, a écrit les livres d’Elena Ferrante ? Gisèle Sapiro, qui estime plutôt rare qu’une traductrice se transforme en romancière ? Antoine Compagnon, qui n’écarte pas l’hypothèse d’une écriture à deux ? Raimondo Di Maio, qui pressent un travail collectif ? Tous ceux qui voient en Domenico Startone une nouvelle émule de Romain Gary ? Les adeptes d’une stratégie marketing choisie par les éditeurs ? »

Mais, tout compte fait, ne faut-il pas, comme le suggère Erri De Luca, « laisser Elena Ferrante en paix ». Et, d’ailleurs, « peut-on détacher une œuvre de son auteur ? ».

Si la saga d’Elena Ferrante commence à Naples, elle remonte bien plus loin et croise les familles Petzenbaum, Horowicz, Cerullo, Greco et Salvatore. Avec, en toile de fond, l’ombre des camps de la mort et la Shoah.

Un grand mystère, un remarquable récit. A découvrir !

Jean-Pierre Allali

(*)  Éditions Ecriture. Février 2022. 240 pages. 18 €.