Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Le billet de Richard Prasquier - La tartuferie du Conseil des Droits de l’homme

14 Novembre 2022 | 142 vue(s)
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Actualité

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Il est peut être temps de poser à ceux qui relaient les théories du complot - en particulier sur les réseaux sociaux - des questions déstabilisantes.

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

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Opinion

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

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Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a frappé de nouveau, avec un rapport de la « Commission Pillay » particulièrement violent contre Israël. Le coup était prévu. Que pouvait-on espérer d’une commission dont la Présidente, l’avocate sud-africaine d’origine tamoule, Navi Pillay, alors Haut Commissaire aux Droits de l’Homme, avait déclaré en 2014 que l’armée israélienne prenait plaisir à tirer sur les enfants palestiniens pendant qu’ils jouaient et dont l’un des deux autres membres, l’architecte indien Milton Kothari avait déclaré  que le lobby juif contrôlait les médias et se demandait pourquoi Israël continuait d’être membre des Nations Unies ?

Cette Commission d’enquête, issue d’un vote du Conseil en mai 2021 (24 voix pour, 9 contre, 14 abstentions dont la France), est unique dans son genre car elle est permanente (« open ended… ») et englobe l’ensemble des territoires des deux côtés de la « ligne verte ». Le rapport présenté à l’Assemblée Générale de 27 octobre demande la fin immédiate des implantations et de l’occupation de Jérusalem Est, et, en cas de refus (probable….), de poursuivre les responsables devant la Cour Internationale de Justice. Ce qui tombe bien, puisque l’Ambassadrice des îles Fidji, Mme Khan, qui présidait le Conseil des Droits de l’Homme quand la Commission d’enquête a été créée, vient d’être nommée Procureur adjointe près de cette Cour…

La commission d’enquête ne connait d’exactions que par les Israéliens. Signalant d’un mot à regret qu’Israel s’était retiré de Gaza en 2005, elle compte au dounam près les terres qui avaient enlevées aux Gazaouis par l’installation des « colonies ». Elle précise que, même si « les autorités de facto » (merveilleuse litote pour éviter « Hamas », mot banni du rapport), ont « assumé certaines fonctions de gouvernance en 2007 (!) », l’occupation persiste puisque Israël contrôle l’espace aérien et les frontières. Le refus de reconnaitre Israël, les appels à la haine, les attentats, les vies sauvées par la barrière de sécurité, les missiles, rien de  cela n’existe. Dans le plus pur style woke, la Commission insiste sur les «violences sexistes» commises par les Israéliens contre les femmes palestiniennes, sans mentionner les « crimes d’honneur » qui ensanglantent la société palestinienne.

Les membres de la Commission Pillay se sont dressés sur leurs ergots quand leur rapport a été qualifié de biaisé, notamment par le Président Biden. Comment oser suspecter leur impartialité ?

On voudrait penser que ce qui est exagéré est insignifiant. Depuis Goebbels, nous savons qu’il n’en est rien. Les mots restent. Qui se souvient  aujourd’hui que le texte originel de l’ONU parlait de se retirer « de » territoires et non pas « des » territoires (traduction française biaisée du texte original anglais)? La notion d’occupation illégale s’est banalisée. Celle d’apartheid (par rapport aux Arabes israéliens), aujourd’hui martelée, est en train de s’incruster, malgré son absurdité. La délégitimation d’Israël par les mots est une entreprise organisée et le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU est un fer de lance de cette organisation.

Pourquoi les enquêteurs pour les territoires palestiniens occupés ont-ils été nommés alors qu’ils étaient connus pour leurs dispositions israélophobes ? Ainsi les rapporteurs spéciaux: le Sud africain John Dugard, l’Américain Richard Falk, le Canadien Michaël Lynk, aujourd’hui l’italienne Francesca Albanese. Ces postes exigent pourtant un minimum d’impartialité…

Est en cause la constitution de ce Conseil, dont les membres devraient être des modèles de l’universalité des Droits de l’Homme, mais en sont souvent les pires dévoyeurs: Cuba, Russie, Erythrée, Qatar, Somalie, Libye, Pakistan et Vénézuéla... Le repoussoir néocolonialiste y est facile à agiter, alors que les vrais criminels se ménagent entre eux.

Nos démocraties sont elles-mêmes inconcevablement laxistes : dans le comité des Droits des Femmes, l’Iran a été élu cette année avec 43 voix sur 53 votants. Quinze démocraties occidentales participaient à ce scrutin secret, cinq au moins ont donc voté en faveur de l’Iran. On espère que la France n’était pas l’une d’elles…

Mais il y a plus. Les marxistes savaient que dans les organisations, ce sont les secrétaires généraux qui détiennent le pouvoir quand le poste honorifique de Président n’est que transitoire. Il en est ainsi au Conseil des Droits de l’Homme: un Secrétaire général, le Français Eric Tistounet, tire dans l’ombre les ficelles depuis plus de quinze ans, sélectionnant les noms, favorisant les intervenants et les thèmes. Mr Tistounet est un ami de Jean Ziegler, dont l’empreinte sur les Droits de l’Homme à l’ONU a été profonde. Mr Ziegler est ce sociologue genevois qui a fondé le prix Khadafi des Droits de l’homme, a soutenu Garaudy, Castro, Robert Mugabe du Zimbabwe et tous les mouvements antiaméricains et antisionistes de la planète. On imagine vers où son coeur balance.

La révélation par une lanceuse d’alerte des instructions internes au Conseil a confirmé  l’influence de la Chine (envers qui Mme Bachelet, Haut Commissaire aux Droits de l’Homme, s’est révélée particulièrement docile) et l’obsession de Mr Tistounet contre UN Watch et son Directeur Général, l’admirable Hillel Neuer. Devant ces preuves, celui-ci a déposé une plainte auprès du Secrétaire Général de l’ONU, initiative exceptionnelle qui révèle à quel point le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU est une organisation dysfonctionnelle.

René Cassin doit se retourner dans sa tombe.

RIchard Prasquier