Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Le billet de Richard Prasquier - Cérémonie nationale d’hommage aux victimes françaises du terrorisme le 7 octobre 2023

11 Février 2024 | 69 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
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21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LES STADES ET LE DATA
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25 Mai 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

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Actualité

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

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Opinion

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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La cérémonie d’hommage aux victimes françaises des attaques terroristes du 7 octobre 2023 fut d’une magnifique sobriété et d’une intense émotion. L’entrée deux par deux des 42 gardes républicains dans la Cour d’Honneur des Invalides, chacun portant une photo devant lui, a permis  simultanément de prendre conscience du  nombre des victimes et d’accéder à une sorte d’intimité avec chacune d’entre elles. Ce désir de personnalisation était sensible dans le discours du Président, émaillé d’allusions aux histoires individuelles. Et puis les prénoms, français et israéliens, qui s’affichaient sur un grand écran et les trois chaises vides au premier rang du pavillon des familles, qui rappelaient les trois otages français dont on espère qu’ils sont encore en vie, Orion, Ohad et Ofer… Ce fut, on l’a souligné, le plus grand massacre de Français depuis l’attentat de Nice sur la Promenade des Anglais et trop peu de nos compatriotes le savent.

La France laïque commémorait dans un lieu emblématique où une prière eût été malvenue mais où l’absence de référence à la judéité des victimes aurait été mal ressentie par les familles. Faire jouer le Kaddish de Ravel a été une idée admirable, d’autant qu’il a effectivement été composé pour accompagner les paroles de la prière du Kaddish, celle que prononcent les endeuillés. Et la musique de clôture fut la marche funèbre de Chopin, cette musique accablée mais opiniâtre bien à même de traduire l’état de sidération mais aussi d’endurance qui a suivi le massacre.

Le discours émouvant du Président Macron contenait des termes qui pèsent lourd. Dès la seconde phrase, dès le titre de la cérémonie en réalité, il déclare que ce sont bien des attaques terroristes qui ont eu lieu il y a exactement quatre mois. Et un peu plus tard, il ajoute : « le Hamas lança, par surprise, l'attaque massive et odieuse, le plus grand massacre antisémite de notre siècle ».

Ces deux mots parsèment le discours, terrorisme associé aux qualificatifs de horreur, sauvagerie, barbarie, indicible, tout comme antisémitisme, « l’antisémitisme rampant, désinhibé, ici comme là-bas ». J’ai cru que le Président n’avait pas utilisé le terme « Juif » et je m’en suis étonné. En réalité il se trouve dans une formule particulièrement significative, celle des assaillants du Hamas qui crient « Massacrons les Juifs ! ». Pour ceux qui savent que pour le Hamas et ses nombreux acolytes, il n’existe pas d’Israéliens, il n’y a que des Yahoud, ces cris ne sont pas une surprise. En les citant, il semble que le Président entérine sans l’énoncer expressément que ce conflit est devenu un conflit religieux, où la cause palestinienne, comme il le dit, a été « piétinée par ceux qui prétendaient la défendre ». Ceux-là, certains répugnent encore à le comprendre, ont à l’égard des Juifs des visées génocidaires plus que des divergences territoriales.

 

Le terme de terrorisme a dû résonner aux oreilles des députés LFI, dont j’estime comme trois quarts des Français, suivant un sondage, qu’ils n’avaient pas leur place dans cette cérémonie et que la demande des 5 familles israéliennes de ne pas les inviter était judicieuse. Je pense que les autres familles partagent leur point de vue. 

 

Il est inutile ici de rappeler que depuis le 7 octobre les déclarations de la plupart des membres de LFI ont été honteuses dans leurs mensonges et dans leur pro-islamisme antisioniste. Pour ne citer qu’un exemple, j’ai du mal à admettre que David Guiraud, qui avait prétendu que les Israéliens avaient mis un de leurs propres bébés dans un four dans le but d’accuser les Palestiniens de ce crime, continue de parader à l’Assemblée Nationale.

 

Cela étant, une cérémonie d’hommage national est soumise à un protocole strict, résultant d’un décret de 1989, et les membres des Assemblées doivent y être invités ès-qualités. LFI et son chef auraient été enchantés d’être désinvités, car ils y auraient trouvé une excellente occasion de se victimiser, de crier à l’illégalité et de vitupérer contre l’emprise des sionistes sur le pouvoir. Mieux vaut une cérémonie qui évite cette polémique contre productive.

 

Cet hommage recèle cependant une incertitude. Il y aura, a dit le Président Macron, un événement mémoriel pour les victimes franco-palestiniennes de la guerre de Gaza. On ne sait pas quelles modalités il prendra, mais on sait que LFI réclamera un format analogue puisque le mantra martelé par ses représentants est l’équivalence morale entre les actions du Hamas et celles d’Israël.

 

Il ne faut rien céder sur ce terrain. Une vie vaut une autre vie, personne ne le ressent plus qu’un peuple dont 40% des membres ont été assassinés parce qu’on les considérait comme des sous-hommes. 

 

Mais il existe un gouffre entre les assassinats prémédités, commis avec jouissance, de civils désarmés et la mort de victimes d’une guerre que ces assassinats ont eux-mêmes provoquée. Ce gouffre, c’est celui de l’intention. L’intention des Israéliens, dans une situation militaire exceptionnellement difficile, est de détruire le Hamas en minimisant les pertes civiles, l’intention du Hamas est de maximiser les pertes civiles afin de diaboliser Israël.

 

Celui qui ne voit pas cette différence aurait besoin d’une sérieuse visite chez l’opticien, mais il préfèrera en général reconfigurer la réalité pour l’adapter à son prisme visuel personnel, c’est-à-dire à ses préférences idéologiques.

 

Il faut lutter pour que la distorsion des faits ne soit pas une maladie trop contagieuse. La cérémonie du 7 février 2024 restera un moment important de cette lutte. Mais un moment seulement…

 

Richard Prasquier, Président d’honneur du Crif 

 

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