Ariel Amar

Président de France-Israël, Alliance Général Koenig et membre du Bureau exécutif du Crif

Le billet d’Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig

10 Octobre 2024 | 329 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

Pages

Actualité

Pages

Israël

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Portrait de Sophie Taïeb
Incendie du tombeau de Joseph
|
16 Octobre 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

Pages

Opinion

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

Pages

Le président Emmanuel Macron est-il un ami ou un allié ? Est-il avec ou contre Israël ?

 

Depuis le 7 Octobre 2023, les positions du président Emmanuel Macron sur le conflit israélo-palestinien continuent de semer la confusion. D’un côté, il exprime régulièrement sa “profonde amitié” pour Israël, insistant sur le droit à se défendre. De l’autre, il se précipite pour critiquer certaines de ses actions et appelle même, dans une incohérence flagrante, à un embargo sur les armes. Cet appel tombe particulièrement mal, à l’aube de l’anniversaire du 7 Octobre, où Israël fait face à une attaque d’une violence sans précédent. Comment interpréter ce double discours qui, au fond, envoie un message d’abandon sous couvert de soutien ?

Les gestes d’amitié sont touchants en temps de paix, ils ne suffisent pas en temps de guerre. Ce dont Israël a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de simples mots d’encouragement ou de cérémonies commémoratives, mais d’une véritable « Alliance ». Une alliance fondée sur une compréhension profonde de la menace à laquelle Israël, mais aussi tout le monde libre, fait face. Car cette guerre n’est pas une guerre ordinaire ; c’est un affrontement existentiel entre la civilisation et la barbarie.

La civilisation, celle qui valorise la liberté, le respect de l’autre, la modernité, fait face à un ennemi qui opprime ses propres populations, utilise ses civils comme boucliers humains, et se nourrit de la peur et de l’obscurantisme. En refusant de reconnaître cette réalité, le président français envoie un signal troublant : à qui s’adresse-t-il vraiment ?

Le président français semble hésiter à critiquer directement l’Iran, préférant se concentrer sur Israël. Serait-ce un calcul diplomatique ou le reflet d’une incapacité à comprendre l’ampleur de la menace ? Une certitude demeure : cette guerre dépasse les frontières du Moyen-Orient. C’est un combat mondial contre le terrorisme, contre ceux qui nient les valeurs démocratiques que la France elle-même prétend défendre.

Il est injuste et malhonnête de placer la responsabilité de la violence actuelle sur Israël, qui ne fait que lutter pour sa survie et réagir à des attaques massives, incessantes et grandissantes. Proposer un embargo à un moment aussi critique n’est rien de moins qu’une trahison, surtout lorsqu’on sait que les véritables instigateurs de cette guerre – le Hamas, le Hezbollah et l’Iran – sont étrangement épargnés par ces mêmes critiques. La question se pose alors : pourquoi cette réticence à mettre la pression sur l’Iran, qui finance ouvertement le terrorisme ? Est-ce de la faiblesse ? De la peur ? Ou, encore une fois, l’espoir illusoire de calmer nos banlieues abandonnées, qui deviennent des zones de non-droit ? Quid des 200 000 français vivant en Israël et des 500 000 français juifs déjà très inquiets, face à la montée de l’antisémitisme en France ? Leur président est-il encore de leur côté ?

Si tout ceci était avéré, ce serait une caution donnée aux barbares qui rappellerait le lâche abandon du Liban, juste après les attentats du Drakkar et de l’ambassade des États-Unis, en 1983.

Israël n’a pas le choix de cette lâcheté ; c’est peut-être une explication à son courage.

Le devoir de la France est, aujourd’hui, plus que jamais, de se tenir aux côtés de ses alliés, dans une solidarité de destin, qui devrait pourtant sembler tellement évidente.

Golda Meir a laissé au monde deux phrases qui disent ce que nous vivons tous ensemble :
« Je préfère vos condamnations à vos condoléances », car Israël est aujourd’hui en danger de mort.

Et, « Nous pourrons envisager la paix avec eux, lorsqu’ils aimeront plus leurs enfants qu’ils ne nous haïssent. »

 

Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs -