Ariel Amar

Président de France-Israël, Alliance Général Koenig et membre du Bureau exécutif du Crif

Le billet d’Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig

10 Octobre 2024 | 329 vue(s)
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Actualité

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Opinion
Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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Le président Emmanuel Macron est-il un ami ou un allié ? Est-il avec ou contre Israël ?

 

Depuis le 7 Octobre 2023, les positions du président Emmanuel Macron sur le conflit israélo-palestinien continuent de semer la confusion. D’un côté, il exprime régulièrement sa “profonde amitié” pour Israël, insistant sur le droit à se défendre. De l’autre, il se précipite pour critiquer certaines de ses actions et appelle même, dans une incohérence flagrante, à un embargo sur les armes. Cet appel tombe particulièrement mal, à l’aube de l’anniversaire du 7 Octobre, où Israël fait face à une attaque d’une violence sans précédent. Comment interpréter ce double discours qui, au fond, envoie un message d’abandon sous couvert de soutien ?

Les gestes d’amitié sont touchants en temps de paix, ils ne suffisent pas en temps de guerre. Ce dont Israël a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de simples mots d’encouragement ou de cérémonies commémoratives, mais d’une véritable « Alliance ». Une alliance fondée sur une compréhension profonde de la menace à laquelle Israël, mais aussi tout le monde libre, fait face. Car cette guerre n’est pas une guerre ordinaire ; c’est un affrontement existentiel entre la civilisation et la barbarie.

La civilisation, celle qui valorise la liberté, le respect de l’autre, la modernité, fait face à un ennemi qui opprime ses propres populations, utilise ses civils comme boucliers humains, et se nourrit de la peur et de l’obscurantisme. En refusant de reconnaître cette réalité, le président français envoie un signal troublant : à qui s’adresse-t-il vraiment ?

Le président français semble hésiter à critiquer directement l’Iran, préférant se concentrer sur Israël. Serait-ce un calcul diplomatique ou le reflet d’une incapacité à comprendre l’ampleur de la menace ? Une certitude demeure : cette guerre dépasse les frontières du Moyen-Orient. C’est un combat mondial contre le terrorisme, contre ceux qui nient les valeurs démocratiques que la France elle-même prétend défendre.

Il est injuste et malhonnête de placer la responsabilité de la violence actuelle sur Israël, qui ne fait que lutter pour sa survie et réagir à des attaques massives, incessantes et grandissantes. Proposer un embargo à un moment aussi critique n’est rien de moins qu’une trahison, surtout lorsqu’on sait que les véritables instigateurs de cette guerre – le Hamas, le Hezbollah et l’Iran – sont étrangement épargnés par ces mêmes critiques. La question se pose alors : pourquoi cette réticence à mettre la pression sur l’Iran, qui finance ouvertement le terrorisme ? Est-ce de la faiblesse ? De la peur ? Ou, encore une fois, l’espoir illusoire de calmer nos banlieues abandonnées, qui deviennent des zones de non-droit ? Quid des 200 000 français vivant en Israël et des 500 000 français juifs déjà très inquiets, face à la montée de l’antisémitisme en France ? Leur président est-il encore de leur côté ?

Si tout ceci était avéré, ce serait une caution donnée aux barbares qui rappellerait le lâche abandon du Liban, juste après les attentats du Drakkar et de l’ambassade des États-Unis, en 1983.

Israël n’a pas le choix de cette lâcheté ; c’est peut-être une explication à son courage.

Le devoir de la France est, aujourd’hui, plus que jamais, de se tenir aux côtés de ses alliés, dans une solidarité de destin, qui devrait pourtant sembler tellement évidente.

Golda Meir a laissé au monde deux phrases qui disent ce que nous vivons tous ensemble :
« Je préfère vos condamnations à vos condoléances », car Israël est aujourd’hui en danger de mort.

Et, « Nous pourrons envisager la paix avec eux, lorsqu’ils aimeront plus leurs enfants qu’ils ne nous haïssent. »

 

Ariel Amar, Président de France-Israël, Alliance Général Koenig, membre du Bureau exécutif du Crif

 

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