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Publié le 20 janvier dans Le Figaro
Gérald Darmanin a annoncé jeudi 20 janvier l'interpellation quelques heures plus tôt d'un responsable du groupuscule d'ultradroite, les Zouaves, pour «non-respect de son contrôle judiciaire». Selon le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait sur France Info, l'homme avait malgré cette dissolution participé samedi à un rassemblement en marge des manifestations contre le passe sanitaire au cours duquel des journalistes de l'AFP ont été agressés.
L'homme arrêté jeudi matin serait le leader du groupuscule, Marc de Cacqueray-Valmenier, selon France Info. Notamment soupçonné d'être impliqué dans les violences commises lors du meeting d'Éric Zemmour à Villepinte en décembre, les Zouaves ont été dissous le 5 janvier en Conseil des ministres.
«À l’intérieur de ces gentils manifestants, il y avait des (membres) des Zouaves, et notamment la personne qui est le responsable des Zouaves qui avait fait le coup de poing lors du meeting d'Éric Zemmour. On le voit avec un mégaphone pour évoquer les slogans», a expliqué Gérald Darmanin.
«Complaisance vis-à-vis de l'extrême-droite»
Comme on lui demandait s'il était «allé trop vite» en signalant ce rassemblement pour un «salut nazi» alors qu'il s'agissait selon les organisateurs d'un «clapping», il a répondu par la négative. Pour lui, «c'est de manière assez détournée désormais qu'on essaie d'avoir des comportements que l'on peut qualifier de factieux». «Il y a une sorte de complaisance vis-à-vis de l'extrême droite dans notre pays. Il n'y a manifestement plus que le président de la République et le gouvernement pour dénoncer les petits pas de la bête immonde».
Le ministre de l'Intérieur a estimé que la «droite républicaine et gaulliste, celle qui n'est pas au gouvernement, est très silencieuse, car très gênée».