Blog du Crif - L’indispensable témoignage de Jonathan Chetrit

18 Mars 2022 | 291 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

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Actualité
 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

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Opinion

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Pour vous donner le goût des vacances, le Crif vous fait voyager et lance sur ses réseaux la campagne "Juifs du Monde". Ensemble, partons à la découverte des populations juives du monde, de leurs histoires et de leurs traditions. Aujourd’hui, embarquement immédiat pour Hong Kong !

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Donner la parole aux autres, à ceux qui n’ont jamais - pour certains - osé parler : c’est la mission que s’est donné Jonathan Chetrit pour écrire son livre : “Toulouse 19 mars 2012, l'attentat de l'école Ozar Hatorah par ceux qui l'ont vécu”.

Ceux qui l'ont vécu, ils sont nombreux et, malgré les dix années passées, leur souvenir reste intact, conservé par le temps, comme une sorte de devoir que chacun s’est donné afin d’honorer la mémoire des disparus. Pour essayer, aussi, d’apprivoiser une souffrance qui ne disparaîtra jamais.

 

Honorer les victimes et réparer les vivants

Ils sont plusieurs à témoigner dans ce livre, rempli d’humanité, de tendresse, de dignité mais aussi de déchirement, lorsque cette terrible journée du 19 mars 2012 est décrite à travers les yeux de Magalie, de Dylan ou encore de Jonathan.

A cette époque, ils sont collégiens ou lycéens et le dur souvenir de cet attentat, ils le racontent heure par heure, minute par minute. Nous voyons ce qu’ils voient, entendons les mêmes bruits, ressentons leur douleur, restant alors sans voix devant ces scènes irréalistes. 

Après le récit de l’horreur, souvent à la limite du supportable, arrive le moment des questionnements, du procès, du pourquoi, et du comment. Comment ce drame a-t-il pu être commis sur le sol français, dans une école de la République ?

A ces nombreuses interrogations se mêlent, en dernière partie du livre, des hommages déchirants, emprunts d’une grande humanité où l'on peut enfin se dire que le mal ne triomphe jamais face à la vie. Au cours de la lecture, une question m’est venue à savoir ce que les lecteurs sont venus y chercher. Veulent-ils véritablement connaître l’histoire et le déroulé de cette journée du 19 mars ou serait-ce de la curiosité mal placée afin de récolter des détails morbides ? Des interrogations qui demeurent sans réponses mais non moins importantes à se les poser. 

 

Un récit brut et violent

L’urgence d’écrire, ce besoin de raconter, comme pour expulser ses propres passions, devenues un fardeau au fil des années, c’est ce que l'on ressent tout au long du livre. Cette catharsis face à la confession des élèves, mais aussi des parents, participe à ce devoir de mémoire afin de mettre en lumière un événement qui aurait dû, à l’époque, mobiliser un (plus) grand nombre de citoyens.

Ce livre met aussi en exergue la réalité brutale de ces instants fatidiques, et de “l’après” : la ruée des journalistes, l’impossible deuil, mais aussi la solidarité et la volonté de se battre, jusqu'au procès des complices.
Cet ouvrage est à lire pour rendre hommage à Jonathan Sandler, 30 ans, à ses deux enfants, Arié et Gabriel, 6 et 3 ans, et à Myriam Monsonégo, 8 ans, arrachés à la vie pour le seul motif d’être Juifs.

Cette lecture est aussi un acte d'engagement, pour partager et pour alléger, un peu, le poids de la douleur des survivants.

Aujourd’hui, ils ne sont plus seuls.

Charlotte Lelouch

 

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