Le Billet de Déborah Lichentin – 30ème Anniversaire de l’attentat de l’Amia à Buenos Aires : un appel à la justice

04 Juillet 2024 | 98 vue(s)
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Actualité

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Opinion
Portrait de Stéphanie Dassa
Documentaire Sauver Auschwitz
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23 Janvier 2017
Catégorie : Opinion

"Sauver Auschwitz ?" un documentaire diffusé le 24 janvier à 22h40 sur Arte 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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Il y a trente ans, le 18 juillet 1994, une explosion dévastatrice frappait Buenos Aires. À 9h53, une camionnette bourrée d'explosifs percutait l'entrée de l'Amia (Asociación Mutual Israelita Argentina), provoquant l'effondrement du bâtiment, tuant 85 personnes et en blessant plus de 300. Cet attentat reste le plus meurtrier jamais survenu contre une communauté juive en Amérique latine.

Deux ans avant cet événement tragique, le 17 mars 1992, l'ambassade d'Israël à Buenos Aires avait déjà été la cible d'un attentat, faisant 29 morts et 242 blessés. Ces attaques ont profondément marqué la communauté juive argentine, qui n'a cessé de réclamer justice depuis.

 

Enquêtes judiciaires et luttes de pouvoir

Les enquêtes pour identifier les coupables ont été entravées par des luttes de pouvoir et des cas de corruption entre politiciens et juges. Les investigations sur les attentats de 1992 et 1994 ont été semées de difficultés, d'irrégularités et d'obstacles. D'anciens responsables, des complices, des témoins, des juges et d'autres acteurs clés ont souvent entravé le processus.

Alberto Nisman, principal procureur de l'affaire, a dirigé une unité spéciale pour enquêter sur l'attentat et les tentatives de dissimulation pendant plus de quinze ans. Il a été retrouvé mort dans son appartement le 18 janvier 2015, la veille de son témoignage devant le Congrès argentin.

En 2003, le juge initial en charge de l'affaire a officiellement déclaré que le Hezbollah et des éléments radicaux du gouvernement iranien avaient planifié et exécuté l'attentat. Depuis, des preuves supplémentaires ont confirmé que le gouvernement iranien, et pas seulement des éléments radicaux, avait commandité et financé cette attaque.

 

Quand l'horreur s'ajoute à l'horreur

Lors de la dernière délégation en Israël du Jewish Diplomatic Corps du Congrès Juif Mondial, nous avons rencontré Ytzik Horn du Hostage and Missing Families Forum. Ytzik, rescapé de l'attentat de l'Amia, vit aujourd'hui une nouvelle tragédie. Ses deux fils, Iair et Eitan, sont retenus en otages à Gaza depuis le 7 octobre 2023. L'angoisse de voir ses enfants captifs s'ajoute à l'horreur qu'il a vécue il y a trente ans.

 

Un appel renouvelé à la justice

Trente ans après l'attentat de l'Amia, l'appel à la justice et à la condamnation internationale de l'Iran et du Hezbollah est plus pressant que jamais. Nous exhortons la communauté internationale à commémorer cet attentat, à honorer les victimes et à condamner fermement les responsables : l'Iran et le Hezbollah. Il est impératif de désigner le Hezbollah, dans son intégralité, comme une organisation terroriste.

Nous appelons également à condamner le Hezbollah pour les attaques à la roquette contre Israël depuis le 7 octobre 2023. L'Iran, principal sponsor étatique du terrorisme, doit être dénoncé pour son rôle déstabilisateur en Amérique latine, au Moyen-Orient et dans le monde entier.

Il est crucial de condamner l'Iran pour son soutien aux terroristes du Hamas, responsable du massacre du 7 octobre, ainsi que pour le lancement de drones et de missiles contre Israël. Une collaboration internationale renforcée contre le terrorisme est essentielle.

Préserver la mémoire des victimes et rechercher la justice sans relâche est fondamental. Le principe « Tsedek, Tsedek Tirdof » (Justice, justice tu poursuivras) nous rappelle que la quête de justice dépasse les frontières et les générations. Ce combat pour la justice concerne toute l'humanité. En honorant ce principe, nous nous engageons à défendre les valeurs de justice et d'équité pour tous, partout dans le monde.

 

Déborah Lichentin, Membre du Jewish Diplomatic Corps du Congrès Juif Mondial

 

À propos du Jewish Diplomatic Corps du World Jewish Congress

Le Jewish Diplomatic Corps (JDCorps) est un programme du World Jewish Congress qui met en lumière l'engagement des jeunes leaders juifs à travers le monde. En 2024, le programme compte 400 membres, répartis dans 60 pays. En France, 20 JDs font partie du programme.
En savoir plus : https://www.worldjewishcongress.org/en/jewish-diplomatic-corps 

 

 

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