Le Billet de Déborah Lichentin – 30ème Anniversaire de l’attentat de l’Amia à Buenos Aires : un appel à la justice

04 Juillet 2024 | 117 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Il y a trente ans, le 18 juillet 1994, une explosion dévastatrice frappait Buenos Aires. À 9h53, une camionnette bourrée d'explosifs percutait l'entrée de l'Amia (Asociación Mutual Israelita Argentina), provoquant l'effondrement du bâtiment, tuant 85 personnes et en blessant plus de 300. Cet attentat reste le plus meurtrier jamais survenu contre une communauté juive en Amérique latine.

Deux ans avant cet événement tragique, le 17 mars 1992, l'ambassade d'Israël à Buenos Aires avait déjà été la cible d'un attentat, faisant 29 morts et 242 blessés. Ces attaques ont profondément marqué la communauté juive argentine, qui n'a cessé de réclamer justice depuis.

 

Enquêtes judiciaires et luttes de pouvoir

Les enquêtes pour identifier les coupables ont été entravées par des luttes de pouvoir et des cas de corruption entre politiciens et juges. Les investigations sur les attentats de 1992 et 1994 ont été semées de difficultés, d'irrégularités et d'obstacles. D'anciens responsables, des complices, des témoins, des juges et d'autres acteurs clés ont souvent entravé le processus.

Alberto Nisman, principal procureur de l'affaire, a dirigé une unité spéciale pour enquêter sur l'attentat et les tentatives de dissimulation pendant plus de quinze ans. Il a été retrouvé mort dans son appartement le 18 janvier 2015, la veille de son témoignage devant le Congrès argentin.

En 2003, le juge initial en charge de l'affaire a officiellement déclaré que le Hezbollah et des éléments radicaux du gouvernement iranien avaient planifié et exécuté l'attentat. Depuis, des preuves supplémentaires ont confirmé que le gouvernement iranien, et pas seulement des éléments radicaux, avait commandité et financé cette attaque.

 

Quand l'horreur s'ajoute à l'horreur

Lors de la dernière délégation en Israël du Jewish Diplomatic Corps du Congrès Juif Mondial, nous avons rencontré Ytzik Horn du Hostage and Missing Families Forum. Ytzik, rescapé de l'attentat de l'Amia, vit aujourd'hui une nouvelle tragédie. Ses deux fils, Iair et Eitan, sont retenus en otages à Gaza depuis le 7 octobre 2023. L'angoisse de voir ses enfants captifs s'ajoute à l'horreur qu'il a vécue il y a trente ans.

 

Un appel renouvelé à la justice

Trente ans après l'attentat de l'Amia, l'appel à la justice et à la condamnation internationale de l'Iran et du Hezbollah est plus pressant que jamais. Nous exhortons la communauté internationale à commémorer cet attentat, à honorer les victimes et à condamner fermement les responsables : l'Iran et le Hezbollah. Il est impératif de désigner le Hezbollah, dans son intégralité, comme une organisation terroriste.

Nous appelons également à condamner le Hezbollah pour les attaques à la roquette contre Israël depuis le 7 octobre 2023. L'Iran, principal sponsor étatique du terrorisme, doit être dénoncé pour son rôle déstabilisateur en Amérique latine, au Moyen-Orient et dans le monde entier.

Il est crucial de condamner l'Iran pour son soutien aux terroristes du Hamas, responsable du massacre du 7 octobre, ainsi que pour le lancement de drones et de missiles contre Israël. Une collaboration internationale renforcée contre le terrorisme est essentielle.

Préserver la mémoire des victimes et rechercher la justice sans relâche est fondamental. Le principe « Tsedek, Tsedek Tirdof » (Justice, justice tu poursuivras) nous rappelle que la quête de justice dépasse les frontières et les générations. Ce combat pour la justice concerne toute l'humanité. En honorant ce principe, nous nous engageons à défendre les valeurs de justice et d'équité pour tous, partout dans le monde.

 

Déborah Lichentin, Membre du Jewish Diplomatic Corps du Congrès Juif Mondial

 

À propos du Jewish Diplomatic Corps du World Jewish Congress

Le Jewish Diplomatic Corps (JDCorps) est un programme du World Jewish Congress qui met en lumière l'engagement des jeunes leaders juifs à travers le monde. En 2024, le programme compte 400 membres, répartis dans 60 pays. En France, 20 JDs font partie du programme.
En savoir plus : https://www.worldjewishcongress.org/en/jewish-diplomatic-corps 

 

 

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