Francis Kalifat

Ancien président

Propos d'Avigor Liberman, réaction du Crif dans le journal La Croix

04 Janvier 2017 | 75 vue(s)
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Actualité
Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 
Publié dans La Croix le 27 décembre 2016
 
Des propos « excessifs et inexacts ». C’est ainsi que le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a qualifié, dans un communiqué diffusé mardi 27 décembre, les affirmations prononcées la veille par Avidgor Liberman, ministre israélien de la défense.
 
« Il ne s’agit pas d’une conférence de paix mais d’un tribunal contre l’État d’Israël », avait ainsi assuré le ministre lors d’une réunion des députés de son parti, Israël Beiteinou (droite nationaliste), en référence à la conférence internationale sur le Proche-Orient qui se tiendra le 15 janvier à Paris.
 
« C’est une version moderne du procès (d’Alfred) Dreyfus avec l’État d’Israël et le peuple juif sur le banc des accusés », avait-il dit. Il avait également appelé les juifs de France à quitter ce pays, qui n’est « pas (leur) terre », évoquant notamment les récents attentats ayant visé des cibles juives. Avidgor Liberman, un ultranationaliste réputé pour ses propos populistes, a même soutenu que la « seule réponse à ce complot » qu’est la conférence de Paris était de s’installer en Israël.