Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Revenons un peu en arrière. Souvenirs et chroniques diverses, de Guy Zérah

18 Octobre 2017 | 110 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Revenons un peu en arrière. Souvenirs et chroniques diverses, de Guy Zérah*

Né à Tunis en 1927, Guy Zérah, pour ses enfants comme pour ses petits-enfants, a décidé de revenir un peu en arrière et de raconter le pays de son enfance, un pays qui n’a plus rien à voir , dit-il, avec celui  qu’il a connu, les anecdotes qu’il a retenues comme les moments les plus douloureux. Le tout en cent récits.

Comme souvent, chez les Juifs de Tunisie, ses ancêtres étaient mixtes. Du côté paternel, tunisiens et, du côté maternel, italiens et autrichiens.

Guy Zérah, qui habitait avec sa famille un immeuble prestigieux de la capitale, La Nationale, évoque son enfance heureuse, le scoutisme, la vie familiale et  religieuse, le lycée Carnot avec ses professeurs d’exception tels Monsieur Foulon, les voisins et les amis, les vacances aux plages de La Marsa, de Khéreddine, de La Goulette et de l’Aéroport.

Et puis, un jour, la catastrophe : la Tunisie est envahie par les Allemands. Pendant six mois, de novembre 1942 à mai 1943, les Juifs de Tunisie vivront sous la menace de la botte hitlérienne. Alertes et bombardements, arrestations et travail obligatoire, réquisitions d’appartements au profit de la soldatesque allemande. Les Zérah, qui sont obligés de céder leur maison, la retrouveront dans un piteux état à la Libération. Parmi les souvenirs tragiques de cette époque, la déportation de l’oncle Benjamin, assassiné à Auschwitz.

Guy Zérah, qui fera carrière dans la banque, connaîtra très tôt une passion, la musique et participera à la création d’une chorale.

Comme c’est la loi du genre, le récit est désordonné car l’auteur a choisi d’écrire au fil de la résurgence de ses souvenirs : le service militaire, le pays natal qu’on est amené à quitter, le mariage, la naissance des enfants, le décès dramatique de son épouse à l’âge de 34 ans, la compagne, le chat Uriel, les voyages en France et dans le monde. Sans oublier quelques réflexions sur l’État d’Israël.

Très sympathique.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Glyphe. Juillet 2017. 290 pages. Le lecteur intéressé peut s’adresser à l’auteur par mail : bri.bern@orange.fr